Le Programme national de gestion des déchets solides (NSWMP) se poursuit en Égypte. Le 28 août 2022, la ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad a inauguré deux stations de transit des déchets solides dans le gouvernorat d’Al-Gharbiya. Les nouvelles installations desservent les centres de Zafti et de Samannoud.
La station de Zafti couvre une superficie de 10 660 m2, avec une capacité de 500 tonnes de déchets par jour. Construite sur un terrain de 9 660 m2, la station de Samannou reçoit est capable de recevoir 300 tonnes d’ordures chaque jour.
Réduire la pollution de 50 % d’ici à 2030 en Égypte
Selon le ministère égyptien de l’Environnement, les déchets solides stockés sur les nouveaux sites intermédiaires seront transférés plus tard vers des unités de recyclage dans le gouvernorat d’Al Gharbiya. Les ordures des villages environnants seront également prises en charge. L’objectif est de réduire la pollution. Le gouvernement égyptien table sur une baisse de la pollution de l’ordre de 50 % d’ici à 2030, aussi grâce à l’adoption progressive de l’économie circulaire. L’Égypte produit en moyenne 95 millions de tonnes de déchets par an.
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La construction des stations de transit de Zafti et de Samannoud a nécessité un investissement de 31 millions de livres égyptiennes, plus de 1,6 million de dollars. L’État d’Égypte a financé les travaux dans le cadre du NSWMP. Ce projet est financé à hauteur de 85 millions de dollars avec le soutien de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement, de la Commission européenne et du secrétariat d’État suisse à l’Économie. Le programme NSWMP se déploie aussi dans les gouvernorats de Kafr El Sheikh et de Qena, où les systèmes de gestion des déchets solides seront construits ou réhabilités.
Inès Magoum