Le gouvernorat de Fayoum en Égypte est de nouveau au cœur d’un projet de valorisation des déchets solides, après l’inauguration en janvier 2022 de quatre unités de production de biogaz. Le ministère égyptien de l’Environnement a récemment signé un contrat avec l’entreprise américaine Energy3 International (E3i) afin de produire du biocarburant, de l’hydrogène et du graphène à partir de déchets solides. Les déchets seront transformés dans une nouvelle usine baptisée BioRefinery E3i.
À travers ce projet, gouvernement égyptien veut réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Si le biocarburant est une solution alternative aux énergies fossiles, le graphène lui favorise une économie circulaire dans le domaine du bâtiment. Quant à l’hydrogène, il est présenté comme l’une des principales solutions de décarbonisation dans plusieurs secteurs de l’économie mondiale.
La réduction des émissions de 500 000 tonnes de CO2 par an
Aussi, la valorisation de déchets solides à Fayoum devrait réduire les émissions de CO2 dans le gouvernorat de 500 000 tonnes par an. Le projet permettra aussi de produire de l’engrais à partir de déchets organiques, ainsi que la création d’emplois dans le secteur des déchets. Energy3 International soumettra prochainement une proposition de calendrier de démarrage du projet au gouvernement égyptien.
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La ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad inscrit la construction de l’usine de Fayoum dans le cadre la politique du pays d’Afrique du Nord visant la création de décharges, d’intermédiaires et de mécanismes de recyclage appropriés, ainsi que la préparation des contrats d’exploitation pour le transport et les opérations d’assainissement des rues, l’exploitation des décharges et la construction d’usines de recyclage. Le troisième axe du plan du gouvernement égyptien comprend l’appui technique et institutionnel et la participation de la communauté, et l’implication du secteur privé, de la société civile et du secteur informel.
Inès Magoum