Au lendemain de la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qu’elle a organisée, l’Égypte débloque 27,6 millions de dollars en vue de la fabrication locale de 100 bus électriques qui permettront de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
L’Égypte s’attèle à la promotion de la mobilité verte pour lutter contre la pollution atmosphérique. Ainsi, Kamel al-Wazir le ministre égyptien des Transports et son homologue Mahmoud Esmat en charge du Secteur public des affaires ont signé récemment un contrat pour l’acquisition de 100 bus électriques.
Pour un coût total de 680 millions de livres égyptiennes (27,6 millions de dollars), les véhicules seront produits localement dans l’usine du constructeur égyptien Manufacturing Commercial Vehicles (MCV) basée à Salheya, dans le gouvernorat d’Ach-Charqiya. Le projet est piloté conjointement par la Société de l’Union arabe des transports terrestres et du tourisme (Super Jet) et l’Usine de production et de réparation de véhicules blindés qui dépend de l’Autorité nationale pour la production militaire.
Il y a quelques mois, le gouvernement d’Égypte a signé un accord similaire d’une valeur 323 millions de livres égyptiennes (plus de 17 millions de dollars), en vue de l’acquisition de 70 autobus électriques. Ces véhicules baptisés « Setibus » ont circulé lors de la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qui s’est tenue récemment dans la ville balnéaire de Charm el-Cheikh.
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Dans le même temps, la construction des stations de recharge de voitures électriques se poursuit dans la capitale Le Caire. Ces installations s’inscrivent dans le cadre du programme « Villes vertes » de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Benoit-Ivan Wansi