Après le Nigéria, le fournisseur de solutions d’emballage Dow annonce l’expansion de ses initiatives en faveur du développement durable en Égypte et en Guinée à travers la collecte et le recyclage de 10 000 tonnes de déchets d’ici à 2025. L’opération sera menée avec le concours de la start-up nigériane Wecyclers qui propose un service de récupération des déchets plastiques en Afrique.
Dans le cadre de son programme « Stop the waste » qui vise la collecte, la réutilisation et le recyclage d’un million de tonnes métriques de plastique dans le monde d’ici à 2030, la société chimique américaine Dow s’installera en Égypte et en Guinée pour la seconde phase de son initiative baptisée « Reflex ». L’opération permettra la collecte de 10 000 tonnes de déchets d’ici à 2025, notamment des bouteilles et des sacs en plastique, des canettes en aluminium auprès des ménages.
« Face à la crise des déchets plastiques, l’expertise de Dow en science des matériaux et ses capacités technologiques permettront l’amélioration de la gestion des déchets en Afrique en soutenant les entreprises locales innovantes pour développer des solutions qui profitent à l’environnement et aux communautés locales », affirme Sami Mainich, le directeur régional de Dow pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest.
L’initiative financée par le Business Impact Fund de Dow sera mise en œuvre en Égypte et en Guinée, en partenariat avec la start-up nigériane Wecyclers. Cette entreprise lancée en 2012 par Olawale Adebiyi propose un service de récupération des déchets plastiques dans plusieurs villes africaines à l’instar de Lagos (au Nigeria) où elle collabore avec l’Autorité de gestion des déchets de Lagos (LAWMA).
Améliorer la gestion des déchets en Guinée
L’initiative de Dow sera surtout bénéfique pour la Guinée. Ce pays d’Afrique de l’Ouest produit en moyenne 485 000 tonnes de déchets plastiques par an selon ministère guinéen de l’Environnement, des Eaux et forêts. Cette initiative intervient alors que prendra bientôt fin le contrat de Piccini et Albayrak, les deux entreprises à la tête du système de gestion des déchets dans la capitale Conakry.
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Le contrat de 4 ans, d’une valeur annuelle de 50 milliards de francs guinéens (5,7 millions d’euros) a été signé en 2019 par le ministère guinéen de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il prévoyait notamment la pré-collecte et la collecte dans la commune de Kaloum, ainsi que le balayage des principales artères de la ville de Conakry peuplée de plus de 2 millions d’habitants.
Benoit-Ivan Wansi
