Hassan Allam Construction, la filiale du groupe égyptien Hassan Allam Holding remporte un nouveau contrat en Égypte. Le nouveau marché porte sur la mise en œuvre d’un projet qui permettra l’aménagement de réseaux d’irrigation à Toshka, dans le gouvernorat de la Nouvelle-Vallée.
Alors que l’Égypte réhabilite ses canaux d’irrigation, le gouvernement lance un nouveau projet qui vise la pose de 265 km de réseaux d’irrigation à Toshka. Il s’agit de petites conduites d’eau qui irrigueront les cultures, dans cette zone très aride du gouvernorat de la Nouvelle-Vallée, en vue d’une distribution plus ciblée de la ressource. Depuis peu, le pays des pharaons a choisi de cimenter ses canaux d’irrigation pour éviter l’absorption complète de l’eau par le sol très asséché.
Hassan Allam Construction, la filiale du groupe égyptien Hassan Allam Holding aménagera les 265 km de réseaux d’irrigation à Toshka, avec tous les composants pertinents, précise l’entreprise.
La production d’environ 84 000 tonnes de blé par an
Le gouvernement égyptien vise l’amélioration de l’approvisionnement en eau des petits exploitants agricoles de Toshka, impactés par la sécheresse. Le projet d’irrigation couvrira une superficie de plus de 22 758 hectares, qui seront ensemencés sur 11 425 hectares. Le gouvernement égyptien s’attend à une production annuelle de 84 000 tonnes de blé grâce à ces nouveaux réseaux d’irrigation. Hassan Allam Construction a déjà réalisé des installations d’eau et d’irrigation sur plus de 64 749 hectares à Toshka au cours des neuf derniers mois. Ce nouveau projet d’irrigation prévoit aussi la construction de 180 km de réseaux routiers dans la même zone.
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Si la culture du blé s’améliore à Toshka, notamment avec son nouveau projet d’irrigation, il est important de rappeler qu’elle figure parmi les cultures à forte consommation d’eau, « soit 590 litres pour produire 1 kg de blé, quand 1 kg de riz inondé consomme 5000 litres d’eau », indique Eau France, le service public d’information sur l’eau. Une situation qui pourrait poser problème à la longue quand on sait que l’Égypte met en œuvre des politiques très rigoureuses en matière de gestion des ressources en eau. En mai 2021, le pays a d’ailleurs lancé une nouvelle stratégie pour faire face au stress hydrique. Les autorités égyptiennes prévoient de réduire les cultures à forte consommation d’eau pour préserver le Nil, dont dépend fortement le pays pour son approvisionnement en eau potable.
Inès Magoum