En Égypte, il y aura encore plus d’engouement à visiter la ville côtière d’Hurghada dans quelques années à la suite de sa transformation écologique. Elle est financée à hauteur de 3 millions de dollars par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Entre les chantiers immobiliers en cours dans la nouvelle capitale Al-Masa et le développement d’infrastructures ferroviaires et commerciales dans l’ensemble des gouvernorats, l’Égypte est un vaste chantier en ce moment. Ce dynamisme économique concerne également des projets respectueux de l’environnement. En la matière, le pays des pharaons expérimente depuis quelques années le concept de villes vertes.
Dans les cités ciblées, le gouvernement égyptien aménage plus d’espaces verts, électrifie le parc automobile, multiplie les usines de recyclage des déchets et les panneaux solaires. La cité balnéaire de Charm el-Cheick a été la dernière à en bénéficier à l’occasion de la 27e Conférence des parties sur le climat (COP27) qu’elle a accueillie en novembre 2022. La péninsule voisine d’Hurghada située au bord de la mer Rouge sera la prochaine ville concernée par cette transformation écologique.
Les différents investissements du projet mis en œuvre par le ministère égyptien de l’Environnement et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Unido) seront financés à hauteur de 3 millions de dollars par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). C’est l’un des principaux partenaires au développement de l’Égypte pour les projets basés sur la nature.
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À Hurghada où 87 000 habitants côtoient des visiteurs étrangers toute l’année, le tourisme est la principale activité avec notamment la plongée sous-marine, l’excursion en bateau et le safari. Des activités qui commencent à fragiliser la biodiversité. Une partie des 3 millions de dollars servira donc à la restauration des écosystèmes marins dégradés et la construction des bâtiments à faible émission de CO2 à travers l’introduction de technologies climatiques.
Benoit-Ivan Wansi