La Holding Company for Water and Wastewater (HCWW) vient d’obtenir une garantie de 3 milliards de livres égyptiennes (188,7 millions de dollars). L’assurance du gouvernement égyptien est destinée à la réalisation des projets de dessalement de l’eau de mer et de traitement des eaux usées en Égypte.
Pour maximiser l’exploitation des ressources en eau non conventionnelles, le gouvernement égyptien à travers l’entreprise publique Holding Company for Water and Wastewater (HCWW) développe plusieurs projets de dessalement et de réutilisation des eaux usées traitées à travers le pays. Dans cette optique, le gouvernement vient d’accorder une garantie de 3 milliards de livres égyptiennes (188,7 millions de dollars) à HCWW pour mettre en œuvre des projets de dessalement de l’eau de mer dans les villes de Marsa Matrouh, de Safaga, de Quseir et de Marsa Alam.
Selon Mohamed Maait, le ministre égyptien des Finances, cette garantie de 188,7 millions de dollars est accordé en vertu de la nouvelle loi sur le récemment promulguée par le président Abdel Fattah Al-Sisi. Avec le stress hydrique qui s’accentue dans le pays des pharaons, le gouvernement veut préserver les ressources d’eau douce en imposant des restrictions dans le secteur agricole (irrigation), et d’autres activités susceptibles de favoriser le gaspillage de l’eau.
Le point le plus important de cette politique de préservation de la ressource est sans doute la réutilisation des eaux usées traitées à travers des stations d’épuration et la construction d’usines de dessalement pour rendre l’eau de mer propre à la consommation. C’est dans cette optique que le gouvernement a annoncé il y a quelques semaines, un plan d’investissement quinquennal de 45,18 milliards de livres (2,8 milliards de dollars) visant la construction de 47 stations de dessalement d’eau de mer.
Les usines d’osmose inverse seront construites dans les gouvernorats côtiers notamment Sinaï Nord et Sud, Port-Saïd, Ismaïlia, Suez, Dakahlia, Kafr E-Sheikh, Beheira Matrouh, et Mer rouge. Outre la HCWW, la mise en œuvre du plan sera suivie par la New Urban Communities Authority (Nuca) et la General Organization for Physical Planning.
Jean Marie Takouleu