L’entreprise allemande Belectric vient d’obtenir le quitus des autorités égyptiennes pour la construction de sa centrale solaire photovoltaïque de 50 MWc à Zaafarana en Égypte. Le producteur indépendant d’électricité (IPP) se concentrera désormais sur la mobilisation du financement nécessaire à la mise en œuvre de son projet d’énergie propre.
L’accord a été signé entre les responsables de Belectric et de la New and Renewable Energy Authority (NREA). L’évènement s’est déroulé en présence de Mohamed Shaker, le ministre égyptien de l’Électricité. Belectric obtient ainsi le feu vert des autorités pour la mise en œuvre de son projet d’énergie solaire près de Zaafarana, une ville située au bord de la mer Rouge. La centrale solaire qui sera mise en service en 2022 affichera une capacité de 50 MWc.
Le projet nécessitera un investissement de 38 millions d’euros. Pour sa mise en œuvre, Belectric pourra compter sur le soutien de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement qui a accepté d’apporter du financement sous la forme d’un prêt à taux réduit. L’entreprise allemande vendra l’électricité produite par la future centrale à Egyptian Electricity Transmission Company’s (EETC) dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité (CAE) d’une durée de 25 ans.
Selon le ministère égyptien de l’Électricité, le parc solaire de Zaafarana sera capable de produire 90 000 MWh d’électricité par an. La centrale emploiera aussi 50 personnes dans sa phase d’exploitation. Pour mémoire, le projet solaire photovoltaïque de Zaafarana a été initié par la NREA. L’organisme public assure le développement du projet en partenariat avec Scatec, un producteur indépendant d’électricité (IPP) norvégien bien connu en Égypte, notamment grâce à ses investissements dans le méga projet solaire de Benban, développé dans le gouvernorat d’Assouan.
La construction de la centrale solaire à Zaafarana est également soutenue par Norfund, une société de capital-investissement du gouvernement norvégien ; Africa50, une plateforme d’investissement de la Banque africaine de développement (BAD) ; ainsi que par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Jean Marie Takouleu
