En Égypte, la Société financière internationale (SFI) conclut un accord avec l’entreprise pharmaceutique égyptienne Rameda en vue du financement des solutions vertes dans ses usines de fabrications basées au Caire. Ce partenariat permettra à Rameda d’améliorer l'efficacité de sa production et de réduire son empreinte carbone.
Présente en Égypte depuis 1968 avec ses trois installations dans la capitale Le Caire, la société pharmaceutique Rameda veut améliorer l’efficacité de sa production et limiter son impact environnemental. Dans ce processus, l’entreprise qui produit une large gamme de médicaments génériques, de compléments alimentaires et de produits vétérinaires a signé un accord avec la Société financière internationale (SFI) pour le financement des solutions vertes qui lui permettront de réduire son utilisation d’eau et d’énergie.
« C’est une étape importante pour réaliser une plus grande efficacité et continuer à fournir des médicaments rentables tout en restant rentables. En plus d’améliorer la santé physique et mentale de nos clients, nous voulons faire notre part pour assurer une planète en bonne santé », affirme Amr Morsy, le PDG de Rameda. Si le montant de cet appui ainsi que les solutions à développer n’ont pas été dévoilés, l’accord entre les deux partenaires laisse présager des ambitions climatiques.
La COP 27 en ligne de mire…
Alors que la SFI a souscrit 100 millions de dollars dans le cadre de la première obligation verte du secteur privé émise par la Commercial International Bank (CIB) en Égypte, le soutien apporté à Rameda s’inscrit en droite ligne de sa stratégie de résilience climatique mis en œuvre en Égypte, au Maroc et en Tunisie visant à rendre le secteur pharmaceutique plus efficace en Afrique du Nord. « La prochaine Conférence des parties sur le climat (COP27) en Égypte sera une occasion pour les entreprises du pays y compris Rameda, de présenter la contribution du secteur privé à l’atténuation du changement climatique », affirme Yasmine El-Hini, la responsable pays de la SFI en Égypte.
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Un avis partagé par la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania A. Al-Mashat, qui a souligné que cette transformation verte nécessite une coopération entre les entités gouvernementales, les banques de développement, les entreprises privées, afin d’impulser une nouvelle dynamique à l’action climatique qui est désormais une priorité mondiale.
Benoit-Ivan Wansi