L’entreprise égyptienne Globaltronics vient d’obtenir 10 millions de dollars de la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. L’investissement facilitera la mise en œuvre du projet de Globaltronics visant le remplacement des compteurs électrique en Égypte.
La Société financière internationale (SFI), une filiale du groupe de la Banque mondiale vient d’investir 10 millions de dollars dans le fournisseur de solutions de réseau électrique Globaltronics. L’entreprise basée dans la Ville du 6 octobre (gouvernorat de Gizeh) propose ses services essentiellement en Arabie Souadite et en Égypte.
Dans le pays des pharaons, elle réalisera un important projet visant la réduction de la consommation d’électricité des ménages à travers l’installation de compteurs d’électricité numériques prépayés et intelligents. Globaltronics estime que ces compteurs améliorent la précision de la facturation et offrent des options de paiement plus pratiques. Ces dispositifs contribueraient donc à l’efficacité énergétique en permettant aux utilisateurs de suivre plus facilement leur consommation d’électricité.
La construction d’une usine de fabrication de compteurs électriques
Selon la SFI, son investissement dans Globaltronics vise à soutenir les plans du gouvernement égyptien visant à remplacer les compteurs obsolètes par des compteurs numériques prépayés et intelligents dans le cadre des réformes énergétiques en cours dans le pays. Aussi, « le projet s’inscrit dans la stratégie du groupe de la Banque mondiale visant à aider l’Égypte à optimiser sa consommation intérieure globale d’électricité, ce qui, à son tour, aidera le gouvernement à réduire les subventions au secteur de l’énergie », précise la SFI.
Pour atteindre ses objectifs, notamment le remplacer des compteurs existants par des compteurs numériques, Globaltronics devra construire une nouvelle usine de fabrication en Arabie saoudite « et accroître ses investissements dans la recherche et le développement afin d’augmenter les exportations et de développer de nouveaux produits ».
Jean Marie Takouleu