L’usine de traitement des eaux usées de Mahalla, dans le gouvernorat de Gharbia en Égypte est de nouveau opérationnelle. Elle vient d’être remise en service par les autorités de ce pays d’Afrique du Nord.
Après plusieurs années de travaux, la station d’épuration de Mahalla, la plus grande ville du gouvernorat de Gharbia, dans le delta du Nil en Égypte est opérationnelle. L’installation modernisée vient d’être remise en service par les autorités égyptiennes à l’occasion d’une cérémonie à laquelle a pris part l’ambassadeur de France, Stéphane Romatet, celui d’Allemagne, Cyrill Nunn, et le chef de la délégation de l’Union européenne, Christian Berger.
Les travaux de réhabilitation de la station de traitement des eaux usées de Mahalla ont été exécutés par Metito une entreprise basée à Dubaï aux Émirats arabes unis et spécialisée dans le traitement de l’eau. Le marché lui a été confié en 2015 par la société El Gharbia Company for Water and Waste Water, une filiale de l’entreprise publique Holding Company for Water and Wastewater (HCWW), basée au Caire, la capitale de l’Égypte.
La capacité de 120 000 m3/jour
La station d’épuration qui vient d’être réhabilitée traitera désormais 120 000 m3 d’eaux usées par jour, contre 80 000 m3 avant la mise en œuvre du projet. Elle utilisera la technologie des pulsateurs (offrant une certaine résistance à la chaleur et à l’humidité, Ndlr). L’eau sera entre autres utilisée pour l’irrigation. Le projet d’assainissement collectif permettra aussi de réduire la pollution à Gharbia.
La réhabilitation de la station d’épuration s’inscrit dans le cadre de la phase 1 du Programme d’amélioration des services d’eau et d’assainissement (IWSP) en cours en Égypte. Il s’agit d’une initiative qui vise à améliorer les réseaux d’approvisionnement en eau et les stations d’épuration, le système de collecte et de traitement des eaux usées dans quatre gouvernorats (Beheira, Gharbia, Sharkia, Damietta) dans le delta du Nil, qui compte une population totale estimée à 16,3 millions d’habitants. L’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque de développement KfW participent au financement de l’IWSP à hauteur de 295 millions d’euros (environ 5,5 milliards de livres égyptiennes).
Inès Magoum