Le gouvernement égyptien vient d’ajouter Marsa Alam, une ville d’environ 6 000 habitants située au bord de la Mer rouge dans le sud de l’Égypte, au réseau électrique national. Le ministère égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables a annoncé le 10 mai 2020, le début des expériences pour l’exploitation de la ligne électrique Al-Kosair - Marsa Alam avec une tension de 220 kV et une longueur de 150 kilomètres.
Le gouvernement vient de connecter Marsa Alam, une ville d’environ 6 000 habitants, située au bord de la Mer rouge dans le sud du pays, au réseau électrique national. Le ministère égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables a annoncé le 10 mai 2020, le début des essais concernant l’exploitation de la ligne électrique Al-Kosair – Marsa Alam qui affiche une tension de 220 kV et une longueur de 150 kilomètres. Le projet prévoit aussi l’exploitation de deux stations mobiles à Marsa Alam avec une tension de « 220/22/22 » kV et une capacité de 60 MV par unité. « Les travaux battent leur plein pour achever la conduite du courant électrique à travers le réseau national pour la région de la côte sud-est de la mer Rouge, à partir d’AlKosair et jusqu’à la région de Bérénice en passant par Marsa Alam », indique Mohamed Shaker, le ministère égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables.
« Cela nécessite la mise en place d’une ligne d’antenne à double circuit de 220 kV, d’une longueur de 295 kilomètres et des investissements d’un montant de 970 millions de livres égyptiennes (plus de 61,5 millions de dollars). À cela s’ajoute l’installation de quatre unités mobiles d’une tension de 220/22 kV, de deux unités situées sur les sites de Marsa Alam et de Bérénice, avec une capacité de 60 MFA (Multi-Factor Authentication) pour chaque unité. Le coût total de ces unités a atteint 180 millions de livres égyptiennes (environ 11,5 millions d’euros) », précise Mohamed Shaker.
Les travaux ont duré au moins six mois
La ligne électrique Al-Kosair – Marsa Alam a été mise en place en six mois, conformément au calendrier préparé pour le projet en coopération avec les principales entreprises spécialisées dans ce domaine. Les travaux ont été réalisés par la compagnie égyptienne de transport d’électricité (EETC). « La mise en œuvre de ce projet n’a pas été entravée par les circonstances difficiles liées à la pandémie de coronavirus, car l’exécution du projet a été contrôlée chaque semaine et supervisée par le ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables », affirme Mohamed Shaker.
Selon ce responsable, il était important de relier ces zones au réseau électrique unifié pour le développement urbain, touristique et social de ces zones prometteuses et de réduire le coût actuel de la fourniture d’énergie électrique à ces zones actuellement alimentées par des unités de production au diesel et des unités au gaz à coût élevé. « Le coût annuel moyen de fonctionnement et de maintenance de ces unités pour les charges actuelles dans la région d’Al-Kosair et de Marsa Alam (à l’exclusion des villages touristiques qui dépendent de leurs unités diesel) est d’environ 270 millions de livres égyptiennes (plus de 17,1 millions de dollars) par an », souligne Mohamed Shaker, le ministère égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables.
Inès Magoum