L’appel à coopération a été lancé par le ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation, Hani Sewilam à Charm el-Cheikh, dans le gouvernorat du Sinaï Sud en Égypte. C’était lors des réunions annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), tenues du 22 au 26 mai 2023. Hani Sewilam a demandé à ses homologues d’accorder davantage d’attention au secteur de l’eau, notamment à travers le renforcement de la coopération régionale. Objectif : apporter une réponse plus efficace face aux défis actuels.
Il s’agit notamment de la sécheresse qui se manifeste par le stress hydrique. Outre la réduction de la quantité d’eau potable, ce phénomène est responsable de la diminution de l’eau d’irrigation, alors que les pays africains veulent décupler leurs productions alimentaires depuis le début de la guerre en Ukraine.
La clé pour progresser vers l’agenda de l’eau en Afrique ?
À ce jour, diverses approches existent pour atténuer les effets du stress hydrique, notamment la rationalisation de l’eau, le dessalement de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées traitées, etc. Le renforcement de la coopération régionale dans le secteur de l’eau permettrait, au-delà d’accélérer l’innovation, de faire progresser l’agenda de l’eau en Afrique, l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) et de servir les intérêts des pays africains, indique Hani Sewilam, le ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation.
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L’Égypte veut promouvoir la coopération technique et la recherche dans les domaines de la gestion et du traitement de l’eau afin de s’adapter aux changements climatiques et de développer l’utilisation des énergies renouvelables dans le pompage et le traitement de l’eau.
Inès Magoum