Le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) envisage de signer de nouveaux accords de financement avec des banques d’Égypte. Le financement d’un montant de 30 millions de dollars soutiendra des projets dans les secteurs de l’eau, des déchets, de l’énergie ou encore du transport.
Le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) veut renforcer son soutien financier vis à vis de l’Égypte. L’institution financière de développement panarabe basée à Koweït booste ses investissements dans le pays d’Afrique du Nord, avec une enveloppe de 30 millions de dollars. L’information a été rendue publique par le président du conseil d’administration du Fades, Badr Mohamed Al-Saad, à la suite d’un entretien avec le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouly.
Le financement sera accordé via des banques égyptiennes qui financeront ensuite les petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans les secteurs de l’eau, des déchets, de l’énergie ou encore du transport. Avec ce nouveau financement, le portefeuille du Fades en Égypte passera à 5,23 milliards de dollars contre 5,2 milliards de dollars actuellement. Le fonds arabe finance les projets de développement dans le pays des pharaons depuis 1974.
Le financement de la réutilisation des eaux usées traitées
Le Fades a contribué à hauteur de 514 millions de dollars à la construction de la station d’épuration de Bahr al-Baqar en Égypte. L’usine mise en service il y a quelques semaines a été construite par Arab Contractors (Arabco) et Orascom Construction, deux entreprises égyptiennes. Les eaux usées traitées issues de l’usine servent à irriguer 138 600 hectares de plantations à l’est du canal de Suez.
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Le Fades est également très actif dans le secteur de l’énergie en Égypte. Le fonds arabe cofinance la construction d’une ligne électrique devant interconnecter ce pays d’Afrique du Nord et l’Arabie Saoudite. Le projet réalisé par Orascom Construction et Hitachi ABB Power Grids, une entreprise basée à Zurich en Suisse, nécessitera un investissement de 1,8 milliard de dollars. Le projet d’interconnexion électrique est également financé par la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED).
Inès Magoum