ÉGYPTE : le gouvernement modernise 2 017 km de canaux d’irrigation

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ÉGYPTE : le gouvernement modernise 2 017 km de canaux d’irrigation©Alekk Pires//Shutterstock

Les canaux d’irrigation réhabilités permettront certainement de mieux gérer l’eau destinée à l’agriculture en Égypte. Les travaux s’inscrivent dans le cadre de la première phase du Projet de réhabilitation des canaux nationaux.

Réduire la consommation d’eau dans le secteur agricole en Égypte. C’est le but du projet de réhabilitation des canaux nationaux en cours dans le pays des pharaons. Le 3 juillet 2021, le ministre des Ressources en eau et de l’Irrigation, Mohamed Abdel Atty a annoncé la fin d’une composante du projet qui a permis la réhabilitation de 2 017 km de canaux d’irrigation.

« Une amélioration de la qualité de l’eau dans les canaux a été constatée après l’enlèvement des herbes et l’arrêt du déversement des déchets dans les canaux. Une autre amélioration a également été constatée dans l’augmentation de la valeur marchande des terres agricoles après la réhabilitation », explique le responsable. Ces travaux permettront aux agriculteurs de mieux gérer l’eau disponible, en mettant en place des systèmes d’irrigation modernes et plus économes en eau. Les travaux devront s’accélérer dans les mois à venir.

Des mesures supplémentaires face au stress hydrique

Dans sa déclaration du 3 juillet 2021, le ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation, Mohamed Abdel a également annoncé la réhabilitation de 6 216 km supplémentaires de canaux d’irrigation. Ce sont au total 8 233 km de canaux qui seront réhabilités d’ici mi-2022 en Égypte. Les canaux rénovés permettront aussi au pays de faire face au stress hydrique persistant auquel il est confronté.

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Face au stress hydrique, le gouvernement égyptien prévoit d’imposer des taxes sur l’eau d’irrigation pompée dans les cours d’eau du pays, dont le Nil. La loi à l’étude stipule que chaque agriculteur devra verser un montant d’environ 16 dollars (250 livres égyptiennes) par an, soit plus de 79,6 dollars (1 250 livres égyptiennes) en cinq ans pour obtenir une licence d’exploitation. L’Égypte prévoit aussi de réduire les cultures à forte consommation d’eau pour préserver le Nil qui fournit 85 % des besoins en eau du pays.

Inès Magoum

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