Le TCTP (Programme de formation des pays en voie de développement) a marqué un temps d’arrêt en terre égyptienne. Il a permis de former une vingtaine de professionnels du secteur de l’eau aux techniques de gestion de cette ressource naturelle. La formation a bénéficié du partenariat du gouvernement japonais, par le biais de l’Agence japonaise de coopération internationale.
« Utilisation efficace de l’eau dans les objectifs d’irrigation modérés » ; tel est le thème d’une session de formation qui vient de refermer ses portes au Caire, capitale de l’Égypte. Cette formation, organisée dans le cadre du TCTP (Programme de formation des pays en voie de développement), est une initiative de l’Égypte, mise en œuvre avec le soutien de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Elle a été organisée en collaboration avec le Centre régional de formation et d’études sur l’eau en Égypte dans le but d’améliorer l’efficacité dans la gestion des ressources en eau des pays d’Afrique. Cette session de travail a permis de former 19 stagiaires issus de huit pays africains, notamment l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Soudan, le Sud-Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
Prenant part à la cérémonie de clôture de cet évènement, Masaki Noke, ambassadeur du Japon en Égypte, n’a pas manqué de relever la pertinence de cette initiative. « La formation a été très importante, car les problèmes d’eau en Afrique sont de plus en plus nombreux et complexes. » a-t-il confié au journal menafn.com. Par ailleurs, la formation devra contribuer à améliorer les techniques d’utilisation des ressources en eau du Nil. Et ce d’autant plus qu’elles risquent d’être de plus en plus limitées avec la construction en cours d’un barrage en amont du fleuve par l’Éthiopie.
Une retombée de la TICAD7
La formation qui vient de s’achever en Égypte émane de la TICAD7 qui s’est tenu en aout 2019 à Yokohama, au Japon. Il s’agit d’une conférence internationale axée sur le développement de l’Afrique. Elle a été initiée en 1993 par le Japon pour soutenir la coopération au développement avec les pays africains. Au cours de la dernière édition de ce sommet justement, un mémorandum de coopération avait été paraphé et signé entre l’Agence japonaise de coopération internationale et l’Agence égyptienne pour le partenariat au développement (EAPD). Par ailleurs, le Japon travaille en collaboration avec l’Égypte depuis 2004 dans le domaine de l’irrigation. Cet échange vise principalement à assurer la mise en œuvre des TCPTP dans les pays africains. Depuis 2004, ce partenariat a déjà permis de former 327 stagiaires. Un motif de satisfaction, pour les deux parties…
Luchelle Feukeng
