Overseas Private Investment Corporation (Opic), l’institution de financement du développement du gouvernement des États-Unis vient d’accorder un prêt de 87 millions de dollars à Lekela Egypt Wind Power BOO, une filiale de Lekela Power qui développe un projet éolien de 250 MW au nord-est de l’Égypte.
Bonne nouvelle pour Lekela Egypt Wind Power BOO. Cette filiale de Lekela Power, un producteur indépendant d’électricité (IPP) basé à Amsterdam aux Pays-Bas, vient de voir sa demande de financement validée par Overseas Private Investment Corporation (Opic). L’institution de financement du développement du gouvernement des États-Unis confirme ainsi un prêt de 87 millions de dollars à Lekela.
Ces fonds sont destinés au développement de son projet éolien de Ras Gharib dans le golfe de Suez, au nord-est de l’Égypte. L’IPP vient de recevoir un quitus de New and Renewable Energy Authority (NREA). L’institution responsable de la gestion des projets d’énergies renouvelables en Égypte a octroyé une bande de terre qui accueillera des éoliennes capables de produire 250 MW.
D’autres financements sont attendus…
L’électricité produite par les parcs éoliens de Ras Gharib sera vendue à l’entreprise publique Egyptian Electricity Transmission Company (EETC), conformément à un contrat d’achat d’électricité (CAE) d’une durée de 20 ans. Ce projet, fruit d’un partenariat public privé (PPP), s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement égyptien. « En diversifiant les sources d’énergie du pays, en réduisant les coûts pour les consommateurs et en augmentant la capacité de production d’électricité, le projet élargira l’accès à l’électricité en Égypte. Créant ainsi des opportunités économiques qui autonomisent le peuple égyptien », indique David Bohigian, vice-président exécutif de l’OPIC.
Mais les 87 millions de dollars prêtés par l’Opic ne seront pas suffisants pour la construction du parc éolien de Ras Gharib. C’est dans cette optique que Lekela sollicite le soutien de plusieurs autres partenaires financiers comme la Société financière internationale (SFI), la filiale de Banque mondiale chargée du financement des entreprises, qui devrait apporter 82 millions de dollars au projet. Lekela sollicite également auprès de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), un soutien au projet sous la forme d’un investissement de 81 millions de dollars.
Jean Marie Takouleu