L’Agence de coopération allemande (GIZ) vient de désigner Atkins, une société de conseil en conception, ingénierie et gestion de projet pour développer des approches « plus durables et efficaces » en vue d’améliorer l’accès à une eau potable et à des services d’assainissement adéquats en Égypte. Atkins travaillera en collaboration avec Chemonics Egypt Consultants.
L’Égypte souhaite améliorer ses performances en matière de gestion des services d’eau et d’assainissement. Le pays demeure confronté à de nombreux défis, notamment une croissance démographique rapide, une diminution des ressources naturelles, une demande croissante d’énergie, etc. Le 11 janvier 2021, l’Agence de coopération allemande (GIZ), partenaire de l’Égypte depuis 1956 a désigné Atkins pour accompagner le gouvernement de ce pays d’Afrique du Nord dans la gestion de l’eau.
La société de conseil en conception, ingénierie et gestion de projet a jusqu’à juin 2021 pour préparer des lignes directrices et fournir une formation pour la réduction des « eaux non rentables ». Atkins, également membre du groupe SNC-Lavalin évaluera le potentiel de valorisation des boues d’épuration en électricité, en élaborant deux études conceptuelles et des documents contractuels types pour la participation du secteur privé. « Des mesures visant à réduire la consommation de l’électricité dans le secteur de l’eau en Égypte seront aussi proposées », indique SNC-Lavalin.
Le traitement des eaux
Atkins proposera aussi des approches « plus durables et efficaces » pour le traitement des eaux souterraines et des eaux usées non polluantes en Égypte. L’entreprise de conseil sera soutenue dans la mise en œuvre du projet par Chemonics Egypt Consultants, une société d’ingénierie et de conseil en gestion, basée au Caire.
Atkins se déploie en Égypte au moment où de nombreux projets d’eau et d’assainissement sont réalisés. En septembre 2020, le gouvernement égyptien a remis en service la station de traitement des eaux usées de Louxor, dans le gouvernorat éponyme. L’installation réhabilitée est désormais capable de traiter 36 000 m3 par jour contre 20 000 m3 d’eau par jour avant la mise en œuvre du projet.
Inès Magoum