C’est un nouvel investissement qui accélérera le secteur de la mobilité verte en Afrique. La société Omega Seiki Mobility basée à New Delhi en Inde, veut s’installer en Afrique pour la production et la commercialisation des tuk-tuks électriques. Dans un premier temps, l’entreprise fondée en 2018 par l’homme d’affaires Uday Narang fournira quelque 20 000 engins électriques à la société égyptienne Rabbit Express, spécialisée dans la logistique et la distribution, et avec qui elle compte mettre en place une coentreprise.
Ce partenariat permettra la production de 30 000 tuk-tuks électriques par an dans les nouvelles usines d’Omega à Pune, Chennai et Ahndra Pradesh en Inde. Omega Seiki est une filiale du groupe Anglian Omega présent en Inde, aux Émirats arabes unis (EAU), en Suisse, en Thaïlande, au Japon et à Hong-Kong, où il investit notamment dans la mobilité électrique, les composants automobiles de haute technologie, les infrastructures, les services de gestion de la chaîne d’approvisionnement et le commerce.
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Les tuk-tuks électriques d’Omega sont des tricycles pouvant atteindre 50 km/h grâce à une batterie au plomb de 15 kWh et un moteur silencieux n’émettant pas de dioxyde de carbone (CO2) contrairement aux tuk-tuks classiques.
Alors que le groupe Omega s’allie à Rabit Express en Égypte, un consortium formé en 2021 par Tahya Misr Fund et Dolibaat Egypt propose plutôt des véhicules électriques assemblés avec des composantes fabriquées localement à 45 %, en guise d’alternative écologique aux tuk-tuks classiques. « Bajaj » en Tanzanie et en Éthiopie, « raksha » au Soudan, « keke-marwa » au Nigeria, le tuk-tuk originaire d’Asie est un mode de transport qui s’est anarchiquement développé sur le continent africain ces dernières années.
Benoit-Ivan Wansi