Alors que le marché européen des véhicules électriques est en effervescence, les constructeurs suédois Volvo Cars et l’égyptien Manufacturing Commercial Vehicles (MCV) s’accordent pour la fabrication des carrosseries d’autobus électriques qui seront exportées vers l’Europe.
L’Égypte devient progressivement le pays africain favori pour la construction et l’exportation de véhicules électriques vers l’Europe. Un nouvel et second accord vient d’ailleurs d’être conclut entre le constructeur suédois Volvo Cars et l’égyptien Manufacturing Commercial Vehicles (MCV) dont l’usine est située à Salheya, dans le gouvernorat d’Ach-Charqiya. MCV démarre en 2024 la fabrication de « carrosseries (enveloppe rigide de tôlerie qui recouvre le châssis du véhicule, Ndlr) pour les autobus urbains et interurbains » de Volvo.
Les équipements qui seront livrés dès le premier trimestre 2025 sont essentiels pour ces véhicules qui ont le vent en poupe dans plusieurs pays européens, notamment dans le secteur touristique. C’est pourquoi depuis 2016, Volvo a déjà exporté au moins 60 composants d’autobus électriques de l’Égypte, principalement vers les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
« Le travail de MCV nous permettra de proposer une gamme complète de bus urbains et interurbains Volvo dans le segment haut de gamme. MCV est un partenaire idéal doté de compétences et de la capacité nécessaires pour répondre aux exigences élevées de nos clients européens », explique Dan Pettersson, le vice-président de Volvo Cars. Cette filiale du groupe automobile chinois Geely n’est pas la seule organisation qui sollicite l’expertise du constructeur MCV.
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Il y a également le gouvernement égyptien qui lui a commandé la fabrication entière de 100 bus électriques au lendemain de la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP 27) tenue à Sharm El-Sheikh en 2022. Objectif, promouvoir des modes de transport durables au sein de l’Autorité nationale pour la production militaire. Il s’agit d’un marché de 680 millions de livres égyptiennes (27,6 millions de dollars) piloté par la Société de l’Union arabe des transports terrestres et du tourisme (Super Jet).
Benoit-Ivan Wansi