Au cours des prochains mois, Taqa Volt la filiale du groupe énergétique égyptien Taqa Arabia se concentrera sur le développement et l’exploitation de neuf stations de recharges dans la banlieue du Caire où s’installent de plus en plus de conducteurs de véhicules électriques.
En Égypte, les près de 2 millions d’habitants du Nouveau Caire (aire urbaine construite pour désengorger la capitale du Caire), ont déjà presque toutes les infrastructures sur place pour faciliter leur quotidien. Mais il manque encore de quoi satisfaire les amateurs de l’électromobilité, notamment ceux installés dans la Cité du festival.
Ce complexe futuriste couvrant une superficie de 300 000 km2 et développé par le promoteur immobilier égyptien Al-Futtaim Real Estate (Afre) sera bientôt doté de neuf stations de recharges pour véhicules électriques. Le projet est confié à Taqa Volt qui aura pour mission de « développer, gérer, exploiter » les neuf nouvelles installations. C’est la filiale du groupe Taqa Arabia, l’un des plus grands fournisseurs privés de solutions énergétiques dans le pays des pharaons.
« En intégrant ces stations de recharge de pointe dans cette enclave luxueuse, nous répondons non seulement aux besoins changeants de nos clients exigeants, mais nous contribuons également à l’objectif environnemental plus large d’une ville dans la ville, respectueuse de l’environnement et autonome. Nous optons donc pour des solutions complètes de ville intelligente englobant le développement d’idées innovantes pour des bâtiments écologiques et des pratiques durables dans la banlieue du Caire », explique Ashraf Ezz El-Din, le directeur général d’Afre.
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Les neuf stations de recharge sont également une bonne opération commerciale pour l’expansion de Taqa Arabia qui commence à s’imposer sur le marché très convoité du gaz naturel y compris hors d’Égypte. En 2022 par exemple, Taqa a livré cinq véhicules alimentés au gaz naturel comprimé (GNC) au gouvernement de la Guinée Équatoriale dans un contexte où cette énergie fossile (émettant moins de 30 à 50 % d’émissions de CO2) est considérée comme une alternative au pétrole pour la décarbonation du secteur des transports.
Benoit-Ivan Wansi