De nouveaux projets d’énergies renouvelables sont en perspectives en Égypte. Il s’agit notamment de projets d’énergie solaire et de projets d’énergie éolienne, d’une capacité cumulée de 3 170 MW. Ceux-ci seront réalisés par la NREA (The New And Renewable Energy Authority), une institution gouvernementale responsable de la promotion et du développement des projets d’énergies renouvelables en Égypte. « Les projets envisagés sont des parcs éoliens d’une capacité totale de 2 200 MW et des centrales solaires d’une capacité combinée de 970 MW », déclare Mohamed El-Khayyat, le directeur de la NREA. Ces projets permettront d’améliorer l’accès à l’énergie électrique dans le pays.
L’État égyptien ambitionne d’augmenter de 20 % la part des énergies renouvelables dans le mix de production énergétique du pays d’ici à 2022, avec la possibilité de la doubler d’ici à 2035.
NREA a récemment annoncé la mise en œuvre de ces projets solaire et éolien, alors que plusieurs autres sont en cours dans le pays. L’institution gouvernementale étudie depuis plus d’un mois, les demandes de construction pour plusieurs centrales solaires photovoltaïques et centrales éoliennes d’une capacité cumulée de 6,34 GW dans le pays. Parmi ces projets, 2,75 GW sont des projets repris par le secteur privé. Selon Mohamed El-Khayyat, le directeur de la NREA, les projets concernent des parcs éoliens de 250 MW appartenant au secteur public et des centrales solaires photovoltaïques d’une capacité de 170 MWc. Ils concernent également d’autres parcs éoliens d’une capacité de 1 950 MW initiés par le secteur privé, ainsi que des centrales solaires photovoltaïques de 800 MWc.
Selon le directeur de NREA, l’énergie électrique qui sera produite par les futures centrales solaires de 6,34 GW servira aussi à faire fonctionner les puits d’irrigation dans le pays. « L’utilisation de l’énergie solaire pour ces puits réduit la pression sur le réseau électrique, tout en exploitant les énergies renouvelables disponibles. Elle garantit également qu’aucun puits ne fonctionne sauf pendant les périodes d’ensoleillement, ce qui permettra à la fois une utilisation maximale du réservoir souterrain et sa préservation pendant une longue période ».
Inès Magoum