Mohamed El-Khayat, président exécutif de la New and Renewable Energy Authority (NREA), vient d’annoncer que la construction d’un parc éolien est sur le point de s’achever à Ras Gharib. Il appartient à Engie, Orascom Construction et Toyota Tsusho Corporation/Eurus Energy Holdings Corporation.
Les premières éoliennes sortent déjà de terre dans la localité de Ras Gharib, dans le golfe de Suez en Égypte. Il s’agit d’un parc appartenant à l’entreprise française Engie, à la société égyptienne Orascom Construction et aux compagnies japonaises Toyota Tsusho Corporation et Eurus Energy Holdings Corporation. Selon Mohamed El-Khayat, le président exécutif de New and Renewable Energy Authority (NREA), la construction de ce parc est achevée à 85 %. Les travaux devraient être complètement terminés en octobre 2019, suivis des premiers tests de production d’électricité en nombre.
La mise en service du parc éolien interviendra avant la fin de l’année 2019. Mohamed El-Khayat a annoncé que la compagnie publique Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) acheterait l’électricité à 3,80 livres égyptiennes le kW/h (22 centimes de dollars) sur une période de 20 ans. Le champ éolien fournira 250 MW.
Cette installation « est le premier parc éolien soumis à un contrat de construction-possession-exploitation et il illustre parfaitement la volonté inflexible du gouvernement égyptien de renforcer la part des énergies renouvelables dans la politique énergétique avec un objectif de production d’énergie éolienne de 7 GW d’ici 2022 », indique Engie. Le coût global de construction de ce parc éolien s’élève à 400 millions de dollars.
Le financement du projet est assuré par la banque japonaise de coopération internationale (JBIC), en partenariat avec les prêteurs Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) et Société Générale. La Nippon Export and Investment Insurance (Nexi) assurera couvre les risques pour les prêteurs commerciaux. La mise en œuvre du projet par Engie, Orascom Construction et Toyota Tsusho Corporation/Eurus Energy Holdings Corporation marque aussi le début de l’exploitation du potentiel éolien de Ras Gharib. Plusieurs autres producteurs indépendants d’électricité (IPP) négocient en ce moment avec NREA pour y construire des parcs éoliens. C’est le cas de l’entreprise allemande Siemens Gamesa qui veut produire 2 000 MW avec un investissement de 2 milliards d’euros.
Une source au ministère égyptien l’Électricité et des Énergies renouvelables évoque même une alliance entre l’entreprise américaine General Electric et la société danoise Vestas Wind Systems pour un projet éolien de 4 000 MW.
Jean Marie Takouleu
