La stratégie de Plastic Bank pour les deux prochaines années en Égypte est connue. La société engagée dans la lutte contre la pollution des océans par les déchets plastiques souhaite atteindre une capacité de collecte annuelle de 5 000 tonnes d’ici à 2023.
Alors que les initiatives de lutte contre la pollution plastique se multiplient en Égypte, Plastic Bank se fixe un nouvel objectif. Déjà très active dans ce pays d’Afrique du Nord, la société veut franchir la barre des 5 000 tonnes de déchets plastiques collectés par an d’ici à 2023.
Pour atteindre cet objectif, Plastic Bank multipliera les centres de collecte, ainsi que la quantité de plastiques ramassés. Ces installations seront réparties entre quatre nouvelles zones d’intervention géographique dans les provinces d’Alexandrie, d’Assiut, de Kafr el-Sheikh et de Menoufeya. Les centres de collecte installés par Plastic Bank permettront aux particuliers d’échanger leurs déchets plastiques contre de l’argent, des biens ou des services numériques.
Un projet aligné sur la vision 2030 du gouvernement égyptien
Ce système incitatif améliorera également le taux de récupération des déchets plastiques. Ces derniers sont destinés au recyclage. Pour la seule année 2021, Plastic Bank a réussi à collecter 2 700 tonnes de déchets plastiques grâce à 11 nouveaux centres implantés dans les villes de Mansheyyet Nasser, Al-Khosous, Fayoum, Port-Saïd, Nuweiba et la ville du 15 mai, à l’est de Helwan en Égypte. Ce qui équivaut à 150 millions de bouteilles. Plastic Bank a collaboré avec l’entreprise allemande Henkel pour l’installation des points de collecte de déchets plastiques. Les deux partenaires visent l’installation d’au moins 400 points de ce type dans le pays des pharaons en 5 ans. Ainsi, un milliard de bouteilles plastiques pourront être collectées et recyclées d’ici à 2025.
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Plastic Bank annonce également la mise en place de nouveaux partenariats avec de grandes entreprises du secteur privé opérant dans divers domaines, ainsi que le développement d’une application en ligne. Ces initiatives qui cadrent avec la politique du gouvernement égyptien visant à réduire la pollution par les déchets solides et liquides de 50 % d’ici à 2030, aussi grâce à l’adoption progressive de l’économie circulaire. Le pays d’Afrique du Nord produit en moyenne 95 millions de tonnes de déchets chaque année. Des rebuts qui se retrouvent dans les cours d’eau, détruisant la biodiversité marine, un frein pour le tourisme dans les zones côtières.
Inès Magoum