Schneider Electric, un groupe industriel français, vient de mettre en service la toute première centrale solaire de Charm el Cheikh, une ville balnéaire du Sinaï à l’est de l’Égypte. D’une capacité de 5 MW, elle permettra d’éviter les émissions de 3 000 tonnes de CO2 chaque année.
Charm el Cheikh, une ville connue pour ses plages de sable fin avec des eaux turquoise qui s’étendent jusque dans le golfe d’Aqaba. La ville attire beaucoup de touristes qui viennent se bronzer au soleil dans cette péninsule désertique. Ce sont les rayons de ce soleil qui serviront également à produire de l’électricité. La ville de 73 000 habitants vient en effet de se doter de sa première centrale solaire.
Elle a été construite par Schneider Electric, un groupe industriel français, spécialisé dans la fourniture de produits de gestion d’électricité. L’entreprise a travaillé sur le projet avec Intro Energy et Gila AlTawakol Electric, des entreprises locales qui agissent respectivement en tant que développeur principal, responsable de la disposition du site, et co-développeur. Schneider Electric intervient dans ce projet en tant que partenaire technique.
Une centrale dotée de nouvelles technologies
Ensemble, ces entreprises ont construit une centrale solaire capable de fournir 5 MW d’électricité par jour au réseau national. Le parc fournira une énergie propre à 2 000 personnes dans la ville de Charm el Cheikh et permettra d’éviter les émissions de 3 000 tonnes de CO2. La mise en service de l’installation a donné lieu à une cérémonie d’inauguration à laquelle a pris part le gouverneur du Sud-Sinaï. Khaled Fouda a fait savoir lors de son allocution que les travaux d’extension sont déjà en cours pour porter la capacité du parc solaire de Charm el Cheikh à 40 MW.
L’ensemble de l’installation fonctionnera avec une solution de gestion numérisée proposée par Schneider Electric, notamment « EcoStruxure ». Il s’agit d’une architecture et d’une plateforme ouvertes, interopérables, prêtes à l’emploi et compatibles avec l’IoT (internet des objets), qui permettent d’optimiser jusqu’à 50 % l’empreinte carbone et jusqu’à 80 % les coûts d’ingénierie et les délais.
« Elle s’appuie sur les technologies existantes dans le domaine de l’IoT, de la mobilité, de la détection, du cloud computing, de l’analyse des données et de la cybersécurité pour innover à tous les niveaux, des produits connectés et dispositifs de contrôle répartis jusqu’aux applications, aux outils d’analyse et aux services », explique Schneider Electric. Et de préciser qu’EcoStruxure a été déployée sur plus de 450 000 installations dans le monde, avec le concours de 9 000 intégrateurs pour relier entre eux plus d’un milliard d’appareils connectés.
Jean Marie Takouleu