Depuis peu, les gouvernorats de la Nouvelle Vallée, de Matrouh et de la mer Rouge en Égypte disposent de stations météorologiques, face à la recrudescence des inondations. Les nouvelles installations ont été inaugurées récemment par le ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation, Mohamed Abdel Aty.
Ces dernières années, le Nil a atteint des niveaux historiques pendant les rares saisons de pluie, provoquant parfois des inondations meurtrières en Égypte. Le risque est toujours très élevé. Comme pour la sécheresse, ce phénomène est en grande partie causé par le dérèglement climatique.
Lire aussi – AFRIQUE : quand le dérèglement climatique défie tous les pronostics
Pour le gouvernement égyptien, la réduction des dégâts passera davantage par la prévention. C’est ce qui justifie la multiplication des stations météorologiques dans ce pays d’Afrique du Nord. Le ministre des Ressources en eau et de l’Irrigation en Égypte, Mohamed Abdel Aty annonce la mise en service de cinq nouvelles stations. Les installations implantées à El-Dakla, Siwa, Hurghada , respectivement dans les gouvernorats de la Nouvelle Vallée, de Matrouh et de la Mer Rouge dispose d’équipements de détection du niveau (quantité, répartition, etc.) de précipitations.
Des centres alimentés à partir de l’énergie solaire
L’objectif à terme est d’améliorer le fonctionnement des systèmes de drainage, dans chaque zone ciblée, de manière à faire face aux urgences climatiques. En mars 2020 par exemple, des inondations ont été signalées dans certaines parties des gouvernorats de la Nouvelle Vallée, ainsi qu’à Suez et au Caire, où le système de drainage a été débordé et l’approvisionnement en eau coupé. Ce drame est à l’origine de nombreux dégâts humains et matériels ayant entrainés la fermeture des écoles, des bureaux publics, des aéroports, suspension des services ferroviaires, etc.).
Lire également – AFRIQUE : la résilience climatique, planche de salut de l’agriculture et du tourisme
Les nouveaux centres inaugurés dans les gouvernorats de la Nouvelle Vallée, de Matrouh et de la mer Rouge portent à 38 le nombre de stations météorologiques en Égypte. L’ensemble des installations est alimenté à l’énergie solaire, réduisant la consommation d’électricité ainsi que les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Inès Magoum