Le Programme national de gestion des déchets solides se poursuit en Égypte. Le 25 juillet 2022, la ministre de l’Environnement, Yasmine Fouad a annoncé la fin des travaux de la première phase du système de gestion des informations sur les déchets (WIMS). Il s’agit d’un système institutionnel intégré permettant de collecter, de stocker et d’analyser les données relatives à la gestion des déchets dans le pays d’Afrique du Nord.
Parmi les actions entreprises dans cette étape du projet, la délivrance électronique de licences et des permis pour toutes les entreprises intervenant dans la gestion des déchets dangereux et non dangereux en Égypte, conformément aux dispositions de la loi 202 de 2020. Cette loi vise à promouvoir le recyclage et la réutilisation des déchets en mettant l’accent sur la gestion intégrée des déchets municipaux, industriels, agricoles, de démolition et de construction, ainsi que sur leur élimination « en toute sécurité ».
Le soutien du GIZ
Le gouvernement égyptien espère ainsi diminuer de 50 % la pollution engendrée par les déchets solides et sanitaires dans le pays des pharaons d’ici à 2030, notamment grâce à l’adoption progressive de l’économie circulaire. L’Égypte génère en moyenne 5,4 tonnes métriques de déchets plastiques par an selon la Chambre de commerce américaine en Égypte (AmCham Egypt) avec un impact direct sur l’environnement. À cela s’ajoute d’autres types de déchets solides.
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Le projet WIMS comporte deux autres étapes qui incluent notamment la mise en place d’un système électronique de réclamation pour les entreprises qui ont fait l’objet d’un refus de délivrance de licence, un système électronique pour la gestion et le suivi des déchets dangereux, et un autre pour la gestion et le suivi des déchets solides non dangereux. Dans sa troisième phase, le projet aboutira à la création d’un site web pour l’Autorité de régulation de la gestion des déchets du pays.
Ce projet intervient alors que se profile à l’horizon, la 27e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27), qui se tient du 7 au 18 novembre 2022 en Égypte. L’initiative bénéficie par ailleurs du soutien de l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ).
Inès Magoum