Le gouvernement égyptien envisage de lancer une application mobile pour faciliter la collecte des déchets électroniques dans le pays. Les Égyptiens pourront bientôt échanger leurs vieux appareils contre des bons de réduction sur l’achat de nouveaux équipements.
Dans l’optique d’améliorer la collecte et le traitement des déchets électroniques, le gouvernement égyptien veut tester une nouvelle disposition qui pourrait entrer en vigueur bientôt. La ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad a conclu un accord avec son homologue des Communications et des Technologies de l’information, Amr Talaat pour le lancement d’une application mobile devant faciliter la collecte des déchets électroniques dans ce pays d’Afrique du nord.
L’application mobile permettra aux populations d’échanger leurs déchets électroniques contre des bons de réduction à l’achat de nouveaux appareils. Tarek al-Araby, le directeur du projet des déchets médicaux et électroniques du ministère égyptien de l’Environnement a également indiqué que le gouvernement assura la collecte des déchets du secteur public.
De nouvelles installations de traitement des déchets électroniques
Le nouveau projet du gouvernement égyptien vise aussi à éviter que les déchets électriques continuent à être pris en charge par le secteur informel. Car, explique Amr Talaat, les opérateurs du secteur y trient uniquement les pièces de valeurs, et le reste est éliminé de manière peu sûre. Le ministère égyptien de l’Environnement procède actuellement à l’étude et la validation des agréments d’entreprises de traitement de déchets électriques.
Le pays en compte sept, contre un il y a 5 ans. Cette politique devrait améliorer la gestion des déchets électriques dans tous les secteurs en Égypte. Les autorités responsables de la gestion de l’Environnement estiment que la grande partie des déchets électroniques (58 %) proviennent du secteur privé ; 25 % de ces déchets potentiellement dangereux sont produits par les ménages et 19 % par le secteur public.
Pour prendre en charge ces déchets, le gouvernement égyptien compte également sur le soutien de ses partenaires notamment la Suisse avec qui il vient de signer un accord pour réaliser l’inventaire des déchets afin de mieux approvisionner les usines de traitement. Un modèle de coopération duplicable dans d’autres pays du continent africain.
Jean Marie Takouleu