Mohamed Salah, footballeur et attaquant vedette des Reds, a acheté un terrain de 2 hectares dans son village natal pour 450 000 $ (environ 388 500 €) où sera construite une usine de traitement des déchets. Pour permettre l’approvisionnement en eau potable, situé à 2 km des rives du Nil, entre Le Caire et Alexandrie, le projet comprend également une usine de traitement de l’eau.
Après le soulèvement du printemps arabe, l’Egypte a cherché à retrouver une forme de stabilité et de développement, politiquement et économiquement. Pour gagner cette bataille, la protection de l’environnement et la propreté ne doivent ne doivent pas être négligés, selon l’hebdomadaire Al-Ahram. Le journal rappelle que les déchets ne sont recyclés qu’au Caire et à Alexandrie, tandis que les ordures des régions moins favorisées du pays et celles qui restent dans les rues des deux plus grandes villes du pays sont déversées dans le désert, dans les six décharges publiques ou, plus souvent qu’à leur tour, dans les canaux et le Nil. Ce qui entraîne de graves risques pour la santé publique.
Un rapport de l’organisation de coopération allemande GIZ, en avril 2014, prévient que : « L’Egypte a généré 89 millions de tonnes de déchets solides, dont 21 millions de tonnes de déchets solides municipaux, 30 millions de tonnes de déchets agricoles et 28 000 tonnes de déchets médicaux dangereux en 2012 ».
Le gouverneur de Gharbia, où se trouve le village du bienfaiteur, a fait valoir que Mo Salah est un modèle pour les jeunes et le meilleur ambassadeur de l’Egypte dans le monde pour la promotion du tourisme. Le père de Mohamed aurait signé le contrat en tant que témoin. Le geste de Salah n’est pas une surprise pour les villageois qui ont bénéficié de nombreux autres dons de la part du footballeur de 25 ans. La belle action de l’attaquant de Liverpool a été saluée par de nombreuses personnes à travers le continent africain.
Audrey CHOMGUI