L’entreprise française Voltalia et l’égyptienne Taqa Araba s’associent pour produire de l’hydrogène dans la Zone économique du Canal de Suez en Égypte. Cette ressource sera obtenue avec de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables.
Voltalia investira dans l’hydrogène vert en Égypte. L’entreprise basée à Paris en France produira cette énergie dans le cadre d’un partenariat avec Taqa Arabia, une entreprise basée au Caire en Égypte. Les deux sociétés viennent de signer un accord y relatif avec l’Autorité générale de la zone économique du canal de Suez (Sczone), le Fonds souverain d’Égypte (TSFE) et l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC).
Voltalia et Taqa ont obtenu du foncier pour installer des électrolyseurs à Ain Sokhna, dans la Zone économique du canal de Suez. Dans un premier temps, la capacité d’électrolyse sera de 100 MW, soit une production de 15 000 tonnes d’hydrogène par an. La capacité d’électrolyse sera rapidement portée à 1 GW, alimentée par 2,7 GW d’électricité. Les deux entreprises seront alors capables de produire 150 000 tonnes d’hydrogène par an.
De l’hydrogène produit à partir des énergies renouvelables
Cet hydrogène sera produit avec de l’électricité issue de parcs solaires et éoliens. Le foncier nécessaire à la production de cette électricité sera attribué par les autorités égyptiennes. Dans le cadre de ce projet, Voltalia sera l’actionnaire majoritaire suivi de Taqa. Les deux entreprises laissent la possibilité à EETC et TSFE de prendre des participations dans le projet.
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« Voltalia est actif en Égypte depuis 2017 après avoir développé, construit et exploité son projet Râ Solar au sein du complexe de Benban. Ce projet d’hydrogène vert sera une première pour Voltalia et nous permettra d’élargir la gamme de solutions renouvelables proposées à nos clients », explique Sébastien Clerc, le directeur général de Voltalia
C’est la troisième entreprise française à annoncer des investissements dans l’hydrogène vert en Égypte. Quelques mois auparavant, EDF Renouvelables, la filiale du groupe Électricité de France (EDF) s’est associé à l’énergéticien émirien Amea Power pour produire 350 000 tonnes d’hydrogène et d’ammoniac vert par an. Pour sa part, Total Eren, la filiale de la compagnie pétrolière TotalEnergies a choisi Enara Capital, une plateforme d’investissement basée au Caire, pour produire 1,5 million de tonnes d’hydrogène par an dans la Zone économique du canal de Suez.
Jean Marie Takouleu