L’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) a annoncé récemment avoir soutenu la mise en place d’un projet d’assainissement dans le village de Salamoun, dans le gouvernorat de Sohag en Haute-Égypte. Il s’agit de la construction d’une station de pompage des eaux usées. Elle est adossée à un système de collecte de ces effluents. Le projet a été mené dans ce village par des entreprises égyptiennes.
Il s’agit de Sohag Potable Water and Sanitation Company et de Holding Company for Water and Wastewater. Les infrastructures ont été mises en service lors d’une cérémonie d’inauguration dans le village Salamoun. Le système permet de pomper 12 000 m3 par jour. Selon Usaid, le système de collecte et la station de pompage contribueront à réduire les risques pour la santé publique et les impacts négatifs des eaux usées sur l’environnement.
Près de 51 000 bénéficiaires
Les infrastructures d’assainissement qui viennent d’être mises en service vont desservir 51 000 personnes. Et ce n’est pas le seul projet financé par l’institution américaine dans le gouvernorat de Sohag. « Depuis 2009, le partenariat entre l’Usaid et le gouvernorat de Sohag a permis de connecter plus de 300 000 habitants au réseau d’eau potable et à l’assainissement. Ces installations nouvellement inaugurées amélioreront la santé et les conditions de vie de milliers de familles du gouvernorat de Sohag, ainsi que leurs moyens de subsistance », a déclaré Sherry Carlin, directrice de la mission de l’Usaid en Égypte.
En 10 ans, cette institution chargée du développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde a financé dans 10 projets d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées dans le gouvernorat de Sohag, soit un investissement global de 21 millions de dollars. Plus largement, ce nouveau système d’assainissement vient renforcer la capacité de l’Égypte en matière d’épuration des eaux. Dans le nord du pays, 52 stations d’épurations sont en cours de construction. Parmi elles, 34 vont être mises en service avant fin 2019. Avec une capacité de production totale de 418 millions de m3 par jour, ces infrastructures ont nécessité un investissement de 8,1 milliards de livres égyptiennes, soit plus de 462 millions de dollars.
Jean Marie Takouleu