Le concept Je m’engage pour l’Afrique qui promeut l’innovation et la durabilité est à la recherche de projets axés sur le développement des villes intermédiaires dans le cadre de la deuxième édition de sa Résidence. L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 29 mars prochain.
La Résidence Je m’engage pour l’Afrique (JMA) est de retour. Pour sa deuxième édition en 2024, le concept considéré comme une fabrique à projets citoyens met en avant les « Métamorphoses des villes intermédiaires » du continent. Il s’agit d’un programme pédagogique qui vise à apporter des solutions innovantes et concrètes aux politiques de développement urbain.
L’appel à candidatures qui se referme le 29 mars prochain s’adresse principalement aux jeunes talents (20 à 35 ans) originaires d’Europe, d’Afrique et de la Méditerranée dont les projets sont axés sur la coopération décentralisée, l’écologie et l’environnement, le financement et les nouvelles technologies. En effet, les villes intermédiaires abritent jusqu’à 15 % de la population africaine et cela devrait s’accentuer avec l’explosion démographique annoncée d’ici à 2040, selon la Banque africaine de développement (BAD). Ce qui implique une augmentation des besoins pour les services de base (accès à l’eau, éducation, santé) et donc des solutions urgentes.
Les 30 « résidents » qui seront sélectionnés « travailleront pendant quatre mois avec l’appui d’experts et des chercheurs pour aborder les enjeux, opportunités et transformations au sein de ces villes. Le but est de leur permettre d’élaborer leurs projets citoyens, afin de proposer des réponses tangibles pour les usagers de leurs cités et de soumettre leurs recommandations auprès des décideurs publics », indique JMA lancé en 2021 par les entrepreneures civiques Ileana Santos et Amina Zakhnouf.
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L’autre temps fort de la Résidence JMA sera du 13 au 15 juin 2024, période au cours de laquelle les lauréats auront des rencontres physiques avec des entrepreneurs, des investisseurs publics et privés internationaux qui viendront à Marseille, dans le sud de la France. La cohorte 2023 avait bénéficié de séances d’échanges et de réseautage avec Yawa Kouigan, la ministre togolaise de la Communication et des Médias, Sarah El Haïry, l’ancienne secrétaire d’État en charge de la Biodiversité en France et Phillippe Zaouati, le PDG de la société de gestion d’actifs Mirova qui s’est démarquée ces dernières années par le financement des projets durables (centrales photovoltaïques, etc.).
Pour plus d’informations sur l’appel à candidatures de JMA, cliquez ici.
Benoit-Ivan Wansi
