L’Afrique du Sud a connu des périodes difficiles ces deniers mois à cause d’une sècheresse sans précédent, qui a occasionné des pénuries d’eau dans les grandes villes du pays, à l’instar du Cap. Même si l’arrivée de la saison des pluies a sonné la fin (ou presque) de la crise de l’eau, le problème reste entier. Les infrastructures du pays sont devenues vétustes. Ça tombe bien, l’objectif du mémorandum de coopération signé le 29 juin 2018 est de résoudre durablement le problème d’accès à l’eau potable dans le pays à travers la modernisation des infrastructures.
Cet accord de coopération a été signé entre Gugile Nkwinti, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement et Shigeyuki Hiroki Hiroki, l’ambassadeur du Japon en Afrique du Sud. Selon Gugile Kwinti, cette coopération portera sur la gestion intégrée des ressources en eau, la gestion des catastrophes liées à l’eau, le traitement des eaux usées, le développement, l’exploitation et l’entretien des infrastructures. Les Japonais devraient aussi apporter en Afrique du Sud de nouvelles technologies en matière de gestion de l’eau et de nouvelles normes techniques.
Garantie de l’Afrique du Sud dans sa coopération avec le Japon dans la gestion de l’eau
Pour l’atteinte des objectifs contenus dans l’accord, l’Afrique du Sud et le Japon ont promis de créer une commission de mixte de coopération entre les deux pays en matière de gestion de l’eau. « Elle permettra d’assurer des relations de travail sans faille. Cela se fera à travers l’organisation d’ateliers techniques, des formations, des voyages d’études et des séminaires dans chaque pays », a détaillé le ministre Kwinti. Selon ce dernier, les relations entre les deux pays seront davantage axées sur développement des infrastructures et la coopération technique.
Ensuite, le département de l’eau et de l’assainissement en Afrique du Sud et le département de la terre, des infrastructures, des transports et du tourisme au Japon échangeront des idées et des connaissances sur les questions relatives au secteur de l’eau, au profit des deux pays.
Il faudra que cette coopération entre les deux nations soit rapidement suivie d’effets. On se souvient que le protocole d’accord signé en 2017 entre le gouvernement sud-africain et l’Agence japonaise de développement, pour aider à trouver des solutions au manque de compétences techniques dans le secteur de l’eau en Afrique du Sud, n’a pas empêché le pays de plonger dans la crise qu’elle vient de traverser.
Jean Marie Takouleu