Le ministre éthiopien des Eaux, de l’Irrigation et de l’Énergie, Sileshi Bekele, et le ministre marocain de l’Énergie, des Minéraux et de l’Environnement, Aziz Rabbah, ont récemment examiné les perspectives de coopération bilatérale entre leurs deux pays en matière d’énergies renouvelables.
L’Éthiopie, un pays de l’Afrique de l’Est et le Maroc, un pays de l’Afrique du Nord, envisagent de renforcer leur partenariat dans le domaine des énergies renouvelables. Pour ce faire, le ministre éthiopien des Eaux, de l’Irrigation et de l’Énergie, Sileshi Bekele, et le ministre marocain de l’Énergie, des Minéraux et de l’Environnement, Aziz Rabbah, ont programmé un entretien virtuel le 22 mai 2020.
Les autorités des deux pays ont discuté des possibilités d’accélérer la mise en œuvre de la coalition pour l’accès à l’énergie durable, afin d’améliorer les capacités du secteur de l’électricité. L’Éthiopie et le Maroc ont formé cette coalition lors du sommet des Nations unies sur l’action climatique qui s’est tenu en septembre 2019 à New York, aux États-Unis. L’initiative vise à garantir un accès à 100 % à l’énergie électrique dans les pays les moins avancés et les pays en développement d’ici à 2030.
L’Éthiopie et le Maroc ont récemment fait d’énormes progrès dans le domaine des énergies renouvelables. Actuellement, plusieurs projets sont en cours dans les deux pays. En Éthiopie, le dernier en date concerne un projet d’installation en cours de 25 mini-grids hybrides financé par la Banque africaine de développement (BAD). Celui-ci vise à fournir l’accès à l’électricité à l’ensemble des Éthiopiens d’ici à 2025.
Le Maroc quant à lui ambitionne de porter à 52 % la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Le pays dispose des ressources nécessaires pour relever ce défi. Selon un rapport récent sur les marchés émergents de l’éolien offshore, réalisé par le programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique de la Banque mondiale, le Maroc dispose – outre ses ressources solaires – d’une « fantastique » ressource éolienne offshore « trop attractive pour être ignorée ». L’analyse a été réalisée en partenariat avec la Société financière internationale.
Inès Magoum
