En marge de la 78e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York aux États unis d’Amérique, le gouvernement néerlandais engage 40 millions d’euros en faveur du Fonds néerlandais pour le climat et le développement (DFCD). Ce mécanisme finance la lutte contre le changement climatique en Afrique, en Amérique latine et en Asie.
Le financement a été annoncé le 20 septembre 2023, lors de l’évènement La nature et les hommes : De l’ambition à l’action, organisé en marge de la 78e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui se poursuit à New York aux États unis d’Amérique. Les Pays-Bas accordent ainsi 40 millions d’euros au Fonds néerlandais pour le climat et le développement (DFCD).
Les fonds seront gérés à parts égales par la branche néerlandaise du Fonds mondial pour la nature (WWF-NL) et l’Organisation néerlandaise de développement (SNV), qui sont les deux responsables du mécanisme d’origine du DFCD. « Grâce aux ressources supplémentaires, nous serons en mesure d’obtenir un impact encore plus important et un changement systémique transformateur nécessaire pour accroître la résilience climatique des personnes vivant dans des situations vulnérables dans les pays en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine », explique Simon O’Connell, le directeur général de la SNV.
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Le financement soutiendra dès janvier 2024, les entreprises des secteurs de la foresterie, de l’agroforesterie, de l’utilisation durable des terres, de la production alimentaire, de l’eau et de l’hygiène sanitaire. « Le mécanisme d’origine s’efforce de réduire les risques et de développer son portefeuille en opportunités d’investissement bancables pour les facilités d’investissement de la DFCD, gérées par la Société néerlandaise de financement du développement (FMO) et le Climate Fund Managers(CFM), ainsi que pour d’éventuels investissements de tierces parties », indique le DFCD.
À ce jour, le fonds a engagé 25 millions d’euros en faveur de 30 entreprises qui mettent en œuvre des projets contribuant à « une gestion plus durable des terres agricoles et des zones humides, à l’augmentation des moyens de subsistance des populations locales, à la réduction des émissions de CO2 et à l’amélioration de l’accès à l’eau potable ».
Jean Marie Takouleu
