La capacité d’approvisionnement en eau potable de la région de Libreville augmentera bientôt significativement grâce à l’usine d’eau potable en cours de construction à Ntoum. Le ministre gabonais des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba, vient d’effectuer une visite d’inspection sur le site, situé dans la province de l’Estuaire, à 38 km de la capitale gabonaise Libreville.
À l’issue de sa tournée, le ministre a indiqué que l’usine d’eau potable entrerait en service en janvier 2020. Les travaux en cours de finition ont été confiés par la Société d’énergie et d’eaux du Gabon (Seeg) à l’Établissement des techniciens de l’eau (ETE), une entreprise basée à Libreville, à la société gabonaise Méga Services et à la Société d’électricité, de téléphone et de l’eau du Gabon (Seteg).
Un investissement de plus de 9 millions d’euros
Dans ce cadre, les trois entreprises gabonaises ont construit une prise d’eau sur la rivière N’Zeme et une conduite de refoulement de 3,5 km dans la ville de Ntoum. La prise d’eau alimentera l’usine d’eau potable CIM Gabon II. La nouvelle station affichera une capacité de 36 000 m3.
L’eau sera destinée à alimenter les communes de Ntoum, Libreville, Owendo et Akanda. Selon la Seeg, la nouvelle usine devrait permettre d’assurer l’approvisionnement de 190 000 personnes supplémentaires dans les communes ciblées. La construction des nouvelles installations a nécessité un investissement de 6 milliards de francs CFA (9,1 millions de dollars). Le financement a été assuré par l’entreprise publique Seeg qui a utilisé ses fonds propres.
Les 36 000 m3 d’eau que CIM Gabon II produira porteront à 266 000 m3, la quantité d’eau produite pour la grande région de Libreville. Il ne s’agit que d’une capacité de production puisqu’une partie de l’eau produite par les installations de la Seeg n’est pas distribuée, car elle se perd dans les conduites lors de l’acheminement vers les communes de la région de Libreville, comme c’est le cas partout ailleurs dans le monde.
Jean Marie Takouleu