Aujourd’hui la tendance est à l’écologie. Tous les secteurs d’activité sont concernés par cette nouvelle donne qui prône des comportements plus respectueux de l’environnement. Cette tendance touche les secteurs de l’énergie, l’eau, la mobilité ou encore l’assainissement. Le but à terme est de réduire les effets néfastes du changement climatique.
En Afrique, plusieurs pays sont en accord avec ce nouveau mode de fonctionnement. Au Gabon, le gouvernement a récemment sollicité les services de Jia Ming Plastics Manufacturing, une entreprise spécialisée dans le recyclage du plastique et de la société de conseil en qualité, hygiène, sécurité, environnement (QHSE), Safer pour accompagner les entreprises de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok dans leurs démarches en vue d’intégrer les principes environnementaux dans leur fonctionnement.
Le recyclage des déchets à la ZES de Nkok
« L’accord a été conclu pour une période de trois ans renouvelables et a pour but de limiter les nuisances et la pollution, et de garantir la performance environnementale tout en maintenant un climat favorable à l’investissement. Le partenariat prévoit également la mise en place d’un comité technique de mise en œuvre et de suivi de la gestion environnementale et sociale (CGES) », indique le ministère gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement.
Jia Ming Plastics Manufacturing et Safer aideront aussi les industries de la ZES à « enquêter sur leurs accidents et incidents, ainsi que sur leur banque d’équipements de protection individuelle (EPI) ». Elles mettront également en place des initiatives de gestion des déchets plus efficaces. Jia Ming Plastics Manufacturing envisage notamment de produire tous les mois 300 tonnes de feuillards, principalement utilisés par l’industrie forestière pour l’emballage de bois à l’export. Son usine de recyclage des déchets, construite sur une superficie de 6 723,8 m2 a été inaugurée le 23 janvier 2021 au Gabon. La société chinoise a investi un milliard de francs CFA (plus de 1,5 million d’euros) pour la mise en œuvre du projet qui devrait générer plusieurs emplois directs et indirects dans ce pays d’Afrique Centrale.
Inès Magoum