Les travaux de rénovation du château d’eau de Franceville ont été lancés récemment par le ministre gabonais responsable de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics, Justin Ndoundangoye. Ils vont permettre au château de stocker 4 300 m3 d’eau par jour. La capacité actuelle de production du château est estimée à 3 000 m3.
Le chantier de construction d’un château d’eau à Franceville au Gabon est lancé. Le coup d’envoi a été donné à la fin du mois d’octobre 2019 par le ministre responsable de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics, Justin Ndoundangoye. Le château va permettre de desservir en eau potable près de 24 000 personnes, qui peuplent le deuxième arrondissement de la commune de Franceville, avec une capacité totale de stockage estimée à 4300 m3. D’après le directeur général adjoint de la société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) cité par l’Agence de presse panafricaine, « ces travaux consistent en la mise en place d’un suppresseur sectoriel qui refoulera l’eau dans les conduites actuelles. »
Ce projet est mis en œuvre grâce à une collaboration entre l’État gabonais et la Seeg. Le coût global des travaux est estimé à 700 millions de FCFA, soit un peu plus d’un million d’euros environ. Les travaux sont réalisés dans le cadre du Programme gabonais d’adduction d’eau, d’électricité, d’éclairage public et de bitumage de certaines voiries. Les populations de Franceville font face depuis quelques mois à des pénuries constantes d’eau. La ville abrite un château qui produit actuellement 3 000 m3 d’eau par jour.
Dans sa stratégie nationale, le Gabon veut faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 45 à 95 % en zone urbaine et de 35 à 85 % en milieu rural. Pour atteindre ces objectifs, le pays a bénéficié de l’accompagnement financier de la Banque africaine de développement (BAD) qui a financé un projet de renouvellement du réseau d’approvisionnement en eau potable de Libreville à hauteur de 75,4 millions de dollars.
En octobre dernier, la Seeg a dû faire face à des mouvements de grève orchestrés par ses employés, qui revendiquaient entre autres la régularisation totale par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la situation des employés à la retraite, l’audit des comptes de la période de réquisition et de paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018-2019.
Luchelle Feukeng