GABON : l’État renforce l’assainissement à Libreville avec de nouveaux équipements

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GABON : l’État renforce l’assainissement à Libreville avec de nouveaux équipements ©Ville de Libreville

Au Gabon, le gouvernement dote les communes du Grand-Libreville de nouveaux équipements pour la collecte des déchets ménagers. Il s’agit de 21 bennes et de 525 bacs à ordures.

Le gouvernement gabonais améliore les services d’assainissement dans le Grand-Libreville. Le 5 août 2022, le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha a réceptionné 21 bennes et 525 bacs à ordures pour le tri et la collecte des déchets ménagers. Outre les capacités opérationnelles des quatre communes du Grand-Libreville à l’instar d’Owendo, Akanda, Ntoum et la Pointe Denis, l’efficacité de Clean Africa se verra également renforcée. L’entreprise publique assure la collecte des ordures dans ces zones ciblées en attendant la concrétisation de la décision du gouvernement gabonais de décentraliser définitivement la collecte des ordures ménagères dans le pays.

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Les nouvelles bennes disposent d’une capacité de stockage de 10 000 litres et les bacs à ordures de capacités comprises entre 110 000 et 770 000 litres. Pour l’autorité gabonaise Lambert-Noël Matha, il s’agit de la première étape d’un long processus qui permettra à terme l’acquisition d’équipements pour le transport et le traitement des déchets ménagers dans le Grand-Libreville, notamment en biogaz.

Pour des communes durables

Le recyclage des déchets ménagers permettra également la fabrication de fertilisant pour l’agriculture. Le Grand Libreville doit composer au quotidien avec ses décharges non contrôlées qui rendent la vie difficile à ses 980 000 habitants, soit la moitié de la population gabonaise.

L’objectif est de faire des municipalités du Grand-Libreville, des communes durables, où il fait bon vivre avec un impact positif sur la santé humaine et environnementale. Dans la foulée, les autorités gabonaises ont sensibilisé les populations sur les horaires de dépôt des ordures dans les bennes, soit entre 18 et 20 heures pour permettre aux sociétés de collecte d’ordures de pouvoir venir en appui dans la logistique du ramassage.

Inès Magoum

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