Les travaux pour la construction de huit barrages au Gabon seront lancés le 15 mai 2019, a annoncé Régis Nzoundou Bignoumba, directeur général de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC), maitre d’ouvrage de ce projet. Trente jours plus tard, les terrains devant accueillir les installations pour ces centrales, devront avoir été apprêtés par les ouvriers.
Les huit centrales afficheront une puissance cumulée de 2,8 MW, répartie sur trois provinces du pays. Avec la réalisation de ce projet, qui permettra une économie annuelle de près d’un million de litres de fuel, le Gabon espère réduire son taux de pollution, en contribuant notamment à la « baisse du bilan carbone national ». Le pays voudrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici 2025, afin de poser des jalons qui lui permettront d’honorer les engagements pris en 2015. Les localités, qui vont abriter ces barrages, sont les suivantes : Ndjolé, Booué, Ovan, Makokou, Mekambo, Medouneu, Bitam et Minvoul. Près de 100 000 ménages devraient bénéficier de l’accès à l’électricité grâce à ce projet qui, par la même occasion, va permettre « de réduire de 40 % les coûts de production de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) » comme l’a précisé Herman Régis N. Bignoumba, directeur général de la CDC. Il devrait également réduire les nombreux délestages que subissent très fréquemment les populations.
Selon les termes de l’accord signé à cet effet en août 2019 entre le gouvernement gabonais et la société française Engie, les centrales devront être disponibles en septembre 2019. Le coût de leur réalisation est estimé à 6 millions d’euros.
Luchelle Feukeng