Gestion des déchets chimiques : deux appels à projets en direction des pays africains

Par - Publié le / Modifié le

Gestion des déchets chimiques : deux appels à projets en direction des pays africains ©WvdMPhotography/Shutterstock

Deux appels à propositions viennent d’être lancés en faveur des gouvernements du monde entier. Ils permettront le financement d’initiatives susceptibles d’améliorer la gestion des produits et déchets chimiques, à l’instar du mercure.

Une mauvaise gestion des produits et déchets chimiques représente une menace importante pour l’environnement au niveau mondial. C’est pour améliorer la prise en charge de ces déchets dangereux que le Programme spécial du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et le Programme international spécifique (SIP) de la Convention de Minamata sur le mercure sont à la recherche de solutions susceptibles d’améliorer leurs traitements.

Les appels à propositions qui se referment respectivement le 31 juillet et 23 août 2024 s’adressent exclusivement aux gouvernements désireux de renforcer leurs capacités institutionnelles pour la gestion rationnelle des produits et des déchets chimiques et améliorer la mise en œuvre de plusieurs conventions.

Les gouvernements participants au SIP, qui soutient la mise en œuvre de la Convention de Minamata entrée en vigueur le 16 août 2007, ont la possibilité de bénéficier d’une subvention de valeurs comprises entre 50 000 et 250 000 dollars au plus tard le 31 juillet prochain. Cette convention qui vise à protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et les rejets anthropiques de mercure et de composés du mercure a déjà été ratifiée par 26 pays africains, le dernier en date étant l’Algérie en 2022.

S’agissant du programme spécial du Pnue, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 23 août prochain. Les propositions de projets doivent adopter une approche transversale visant à améliorer la mise en œuvre des conventions de Bâle sur les déchets dangereux, en vigueur depuis le 5 mai 1992, de Rotterdam sur les produits chimiques dangereux en vigueur depuis 1998 et de Stockholm sur les polluants organiques persistants entrée en vigueur le 17 mai 2004, ainsi que de la convention de Minamata et du Cadre mondial sur les produits chimiques. Les projets sélectionnés bénéficieront de financements compris entre 275 000 et 500 000 dollars, avec une exigence de cofinancement d’au moins 25 % du montant demandé, qui peut être fournis en nature.

Le Pnue est convaincu que l’amélioration de la mise en œuvre de ces conventions, qui agissent presque en complémentarité, renforcera surtout la protection des nappes d’eau phréatiques aujourd’hui fortement contaminées par les déchets chimiques avec un risque grave et durable sur la santé humaine, et développera l’économie des déchets.

Pour plus d’informations sur l’appel à manifestations d’intérêt, cliquez ici.

Inès Magoum

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21