Sensibiliser au développement de l’économie circulaire autour des déchets solides, c’est à cette mission que devront s’atteler les responsables du « point d’information verte » ouvert récemment à Kumasi, au Ghana. Les travaux initiés par l'Assemblée métropolitaine de Kumasi (KMA), s’inscrivent dans le cadre du projet de Renforcement holistique pour le développement durable (Horesd).
Inciter les populations de Kumasi à une élimination responsable et utile des déchets solides. C’est l’ambition de l’Assemblée métropolitaine de Kumasi (KMA) qui vient d’inaugurer un « point d’information verte » dans cette ville de 3,63 millions d’habitants. Il s’agit d’une structure où les populations pourront être outillées aux différentes techniques de transformation de ces ordures, notamment pour la production de fertilisant à travers des unités de compostage ; ainsi que pour la production de l’électricité.
L’objectif est de réduire la pollution par les déchets solides dans la ville de Kumasi. La KMA estime que le « point d’information verte » favorisera également la création d’emplois pour les jeunes dans le domaine du recyclage.
Le soutien de l’Union européenne
Cette initiative portant sur le recyclage des déchets solides à Kumasi, s’inscrit dans le cadre du projet de Renforcement holistique pour le développement durable (Horesd) qui vise la gestion durable de ces ordures à Kumasi. « L’accent sera mis sur l’intégration des personnes défavorisées ou menacées d’exclusion sociale, notamment les femmes, les jeunes et les personnes handicapées », indiquait Irchad Razaaly, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Ghana en mars 2022, au moment de la signature dun’accord de subvention de 2,5 millions d’euros pour ce projet.
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Au-delà de l’incivisme, la pollution à Kumasi est également liée à un problème de gouvernance. Ainsi, dans le cadre du projet Horesd , les capacités des autorités locales responsables de la gestion des déchets seront renforcées, tant au niveau structurel que dans des systèmes de prise de décision.
La KMA estime qu’il faudra 30 mois pour boucler le projet de développement durable. L’initiative bénéficiera également du financement de la Mancomunitat de la Ribera Alta en Espagne et de la Chambre de Praia au Cap-Vert.
Inès Magoum
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