L’Université des études de développement (UDS)-campus de Nyankpala au Ghana forme depuis quelques jours des Ghanéens à l’installation et la gestion des systèmes d’irrigation fonctionnant à partir de l’énergie solaire photovoltaïque. L’institut a récemment signé un accord de financement avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ).
L’amélioration des rendements agricoles passera par des systèmes d’irrigation adaptés. C’est le constat fait les responsables de l’Université des études de développement (UDS)-campus de Nyankpala au Ghana, qui viennent de signer un accord de financement avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) pour la formation d’acteurs dans le nord du pays. Les détails du financement n’ont pas été révélés. Mais, les fonds ont été alloués dans le cadre du GIZ-Ghana’s Green People’s Energy project.
Ce programme de formation concerne des techniciens, des installateurs et des agents de vulgarisation agricole. Au terme des différentes sessions, ils devraient être capables de fournir aux petits exploitants agricoles des systèmes d’irrigation performants. Dans ce cas précis, les installations fonctionneront à l’énergie solaire photovoltaïque. Les agents de crédit des institutions financières participent également à la formation offerte par l’UDS. L’objectif est de leur permettre de comprendre la technologie afin de mieux évaluer les demandes de prêt et les accorder aux agriculteurs à des taux d’intérêt abordables.
Lire aussi – AFRIQUE : l’eau, au centre des enjeux environnementaux du continent
Ce programme prévoit aussi la construction d’un système d’irrigation clé en main à l’UDS, comme pour passer de la théorie à la pratique. L’installation fonctionnera grâce à des panneaux solaires photovoltaïques et des accessoires connexes. Le système sera équipé d’un réservoir en béton pour la collecte des eaux de pluie avec une pompe à eau submersible et de kits d’irrigation composés de gouttes, de tubes d’arrosage et d’unités d’arrosage.
La GIZ, l’agence de coopération internationale allemande pour le développement, soutient également ces autres travaux qui devraient s’achever en mi-novembre 2021.
Inès Magoum
