L'Agence météorologique du Ghana (GMet), annonce ses toutes premières prévisions climatiques pour mars 2023. Les informations climatologiques fournies par l’Agence seront utiles pour planifier et mettre en place des activités dans des secteurs sensibles au climat tels que l'agriculture, les ressources en eau, l'énergie et la santé.
Une prévision climatique est une estimation de l’évolution future des conditions météorologiques moyennes et/ou extrêmes. Contrairement aux prévisions météorologiques, les prévisions climatiques n’ont pas pour objectif de prévoir le temps à une date donnée, mais de prévoir les probabilités d’observer tel ou tel changement. C’est ce dont sera capable l’Agence météorologique du Ghana (GMet), dès le mois de mars 2023.
Cette capacité de service est rendu possible grâce à l’appui financier de l’Institut danois de météorologie (DMI), à la suite d’un protocole d’accord signé avec la GMet. Depuis sa création en 1986 l’Agence était incapable de faire des prévisions climatiques à cause d’un personnel limité et l’absence d’infrastructures techniques requise. « La réalisation des projections climatiques coûte chère. Pour développer un atlas climatique, il faut des météorologues équipés et qualifiés. Et, cela coûte cher. Auparavant, nous n’avions que six personnes dans le département de recherche et de météorologie appliquée, dont seulement deux au service du climat », explique Eric Essuman, le directeur de la GMet.
Grâce au partenariat avec le Danemark, cinquante météorologues nouvellement recrutés par la GMet sont en train d’être formés aux techniques de la collecte, du traitement et de l’archivage des données pour les prévisions climatiques.
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Le projet d’appui de l’Institut danois météorologique au Ghana, dont la durée et de trois ans, comprend également une évaluation de l’impact économique de l’agence sur la façon dont elle influence divers secteurs de l’économie ghanéenne. Car les prévisions et les informations climatologiques fournies sont en effet des outils utiles pour planifier et mettre en place des activités dans des secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture, les ressources en eau, l’énergie et la santé. Selon des chiffres officiels, l’agriculture pluviale des petits exploitants concentre 45% de la main d’œuvre ghanéenne.
Boris Ngounou
