Le 26 octobre 2020, le président de la République du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a lancé la construction de nouvelles installations d’assainissement dans cette ville située à 25 km à l’est de la capitale Accra.
Parmi les installations en construction à Tema figure une station d’épuration. Selon les autorités ghanéennes, l’usine traitera 44 000 m3 d’eaux usées par jour. Ces effluents proviennent des égouts de la ville qui seront réhabilités dans le cadre de ce projet d’assainissement. La future usine de traitement des eaux usées de Tema traitera aussi 1000 m3 de boues de fosses septiques. L’actuelle station d’épuration de Tema (20 000 m3 par jour) et le réseau d’égouts ont été construits en 1963 et réhabilités en 1994 pour desservir 14 937 personnes. Tema compte aujourd’hui plus de 360 800 habitants.
Des installations exploitées par Zoomlion
À en croire le gouvernement du Ghana, Zoomlion, la filiale du groupe Jospong exploitera la future usine de traitement des eaux usées de Tema. L’entreprise qui fournit le service public de gestion des déchets dans plusieurs villes du Ghana aura également la charge d’une usine de recyclage et de compostage intégrée de déchets solides. L’unité de traitement des déchets sera implantée à Ashaiman, une ville de la région du Grand Accra. Elle disposera d’unités pour le tri, le recyclage des déchets solides et le compostage des déchets organiques. L’usine sera capable de traiter 400 tonnes de déchets solides par jour. Ce qui devrait contribuer durablement à l’élimination des déchets à Ashaiman et dans les localités environnantes.
Par ailleurs, l’usine produira le compost organique à des fins horticoles et agronomiques. Ce qui devrait contribuer à stimuler la production agricole et le programme de plantation pour l’alimentation et l’emploi en cours à Ashaiman. « Les travaux de construction de la station d’épuration, de l’usine de recyclage et de compostage intégrée des déchets solides ; ainsi que la réhabilitation des égouts et autres installations devrait durer 18 mois », note le gouvernement du Ghana.
Inès Magoum