Au Ghana, l’usine d’eau potable de Tono, dans la région de l’Upper East, entre en service. Les travaux lancés en 2018 ont permis la construction d’une station de potabilisation d’une capacité de production d’environ 20 500 m3 d’eau par jour. La société française Denys, a également effectué la pose de 67 km de conduites pour transporter l’eau potable de l’usine jusqu’aux villes de Navrongo et de Bolgatanga.
La mise en œuvre de ce projet du gouvernement ghanéen a coûté globalement 42 millions d’euros, soit 33,25 millions d’euros pour la première phase et 6,20 millions d’euros pour la seconde. Le financement a été assuré grâce à un prêt de la banque néerlandaise Internationale Nederlanden Groep (ING).
L’installation rétrocédée à l’entreprise de service public Ghana Water Company (GWCL) permettra l’approvisionnement en eau potable de 350 000 personnes dans le district de Kassena-Nankana où la pluviométrie annuelle moyenne est de 950 mm selon les autorités municipales. À l’instar de Tono, la GWCL prévoit de mettre en œuvre un projet visant à répondre à la demande en eau dans d’autres villes en proie à la sécheresse notamment à Sunyani.
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Pour un coût total de 133 millions d’euros, les travaux porteront sur la construction de deux stations de surpression, la pose de 93 km de conduites de transport ainsi qu’une prise d’eau qui alimentera une usine d’eau potable d’une capacité de 55 000 m3 par jour. Selon le gouvernement du Ghana, ces futures installations seront également équipées de réservoirs au niveau du sol et surélevés d’une capacité totale d’environ 16 500 m3.
Benoit-Ivan Wansi