La Salesian missionaries a lancé un projet de construction de 18 points d’eau potable à Tatale et Suyani, deux villages ghanéens. À l’issue des travaux, 7400 personnes disposeront d’un accès facilité à l’eau potable.
Elles voient naitre sur leur territoire 18 points d’adduction en eau potable, grâce à une initiative de Salesian missionaries, une ONG américaine. Onze de ces points d’eau sont implantés dans la région de Sunyani (au centre-ouest du pays), et les 8 autres sont à Tatale (près de la frontière avec le Togo). Le projet permettra de ravitailler respectivement 4 000 et 3 430 personnes dans les deux localités.
Dans l’implémentation de ce projet d’adduction en eau potable, une dizaine de points de ravitaillement sont déjà opérationnels, grâce aux puits avec forages à pompe qui y ont été développés, ainsi qu’aux châteaux d’eau et aux réservoirs déjà installés. Dans ce grand ensemble, trois projets ont nécessité l’implantation des puits de forages mécanisés et une pompe à eau solaire, elle aussi mécanisée. Un ouvrage qui, selon l’ONG, contribue à lutter contre les maladies liées à l’eau. Pour le directeur des Salesian missionaries, le Père Mark Hyde, « l’amélioration des installations d’eau et d’assainissement procure un sentiment de dignité aux enfants et assure que les enseignants et les étudiants travaillent et apprennent dans un environnement qui favorise une bonne hygiène et l’accès à l’eau potable. Cela réduit le nombre de maladies d’origine hydrique qui peuvent affecter ces derniers dans nos écoles, pendant le temps des études. »
Le Ghana, un pays arrosé où l’eau se fait rare
Le Ghana est l’un des pays d’Afrique subsaharienne les moins soumis au stress hydrique. Car le pays est drainé par le bassin de la Volta, le bassin du Sud-ouest et le bassin du littoral ; et les trois couvrent respectivement 70 %, 22 % et 8 % de la surface du pays. En 2011, le débit total des eaux de surfaces était de près de 55 milliards de m3. Des estimations montrent qu’en 2020, la demande en eau devrait atteindre 5,13 milliards de m3, un chiffre qui ne représente que 13 % des ressources disponibles en surface. Actuellement, près de 22 % de la population a recours à de l’eau de surface non traitée dans le but de satisfaire ses besoins quotidiens en eau. Ce qui l’expose à de nombreuses maladies, puisque 70 % des maladies au Ghana sont liées à l’eau sale et au manque d’assainissement.
Luchelle Feukeng