Le projet d’extension des capacités d’approvisionnement en eau potable de la région de la Volta, située près d’Accra, la capitale du Ghana entre dans sa troisième phase. Le groupe européen Stragag vient de lancer les travaux relatifs à cette étape du projet, qui permettra l’approvisionnement en eau potable de 89 000 personnes supplémentaires dans la région, d’ici juillet 2022.
Au Ghana, de nouvelles installations d’eau potable sont en construction par le groupe européen Stragag. L’entreprise de construction a entamé les travaux le 30 septembre 2020 sur les différents sites du projet situés dans la région de la Volta, près de la capitale Accra. D’après Stragag, ils devraient s’achever en juillet 2022.
L’entreprise européenne prévoit la construction d’une station de pompage d’eau, d’une usine de potabilisation ainsi que d’un réservoir de 240 m3. Les installations fonctionneront grâce un système solaire photovoltaïque. L’eau potable sera stockée dans quatre châteaux d’eau, dont trois de 500 m3 chacun et un château d’eau de 160 m3 d’eau. L’eau potable sera distribuée aux populations via 147 km de réseau de distribution et 160 robinets communautaires qui seront également installés.
Au moins 89 000 bénéficiaires
L’ensemble des travaux sont financés grâce à un prêt de 11,5 millions d’euros (environ 78,5 millions de cédis ghanéens) d’une banque autrichienne et garantie par la Kontrollbank autrichienne (OeKB), par le biais d’une garantie d’exportation combinée.
Les différents travaux qui sont menés dans la région de la Volta garantiront l’accès à l’eau potable à 89 000 personnes supplémentaires. Il s’agit de la troisième phase d’un vaste projet d’extension des capacités d’approvisionnement en eau, lancé en 2012 dans cette région. D’après Stragag, le projet de 27,5 millions d’euros (près de 187,5 millions de cédis ghanéens) vise à approvisionner en eau potable 170 000 habitants de la région de la Volta.
Inès Magoum