Le barrage d’irrigation de Tono, implanté dans la municipalité de Kassena-Nankana, dans la région de l’Upper East au Ghana est de nouveau fonctionnel. Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo a annoncé la fin des travaux le 30 mars 2022 par, lors de son message sur l’état de la nation.
La société chinoise Top International Engineering Coopération (Tiec) a mis en œuvre le projet d’irrigation sur une période de 36 mois, avec un budget de 36 millions de dollars. Le gouvernement ghanéen a obtenu ces fonds auprès de plusieurs partenaires financiers, dont la Banque mondiale et l’Agence américaine pour le développement international (Usaid).
L’irrigation d’environ 2 500 hectares de terres
Les travaux réalisés par Tiec ont consisté en la reconstruction des murs de soutènement, des canaux d’irrigation, du plancher du barrage, des latéraux et d’autres parties de l’ouvrage construit en 1975. Le déversoir et l’évacuateur des crues de la retenue d’eau ont également été réhabilités.
À en croire le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo, la remise en service du barrage de Tono (long de 4 km) rendra l’eau disponible pour l’irrigation de 2 490 hectares de rizières et de plantations de légumes dans les communautés de Kassena-Nankana et de Builsa. Une prise d’eau sur le barrage polyvalent de Tono approvisionnera également la nouvelle usine d’eau potable de la ville ghanéenne. La station construite à Tono sera capable de traiter 20 500 m3 d’eau par jour. La Ghana Water Company Limited (GWCL) exploitera la future usine qui desservira les villes de Navrongo, Paga, Zuarungu, Bolgatanga et les localités environnantes.
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Nana Akufo-Addo inscrit la réhabilitation du barrage d’irrigation de Tono dans le cadre du Ghana Commercial Agricultural Project (GCAP) qui enregistre à ce jour 13 190 hectares de terres irrigables supplémentaires grâce à la réhabilitation des systèmes d’irrigation de Tono, Kpong Left Bank et Kpong pour la culture du riz et des légumes. « Parmi les avantages immédiats du projet, l’amélioration du rendement du riz, qui est passé de 4,5 à 5,5 tonnes par hectare, ce qui a entraîné une augmentation de la production et des revenus agricoles. Quelque 14 264 petits exploitants en ont bénéficié directement, créant 40 000 emplois dans plusieurs activités de la chaîne de valeur générées par les projets d’irrigation », explique le président ghanéen.
Inès Magoum