La Guinée équatoriale veut développer l’usage du gaz naturel dans le secteur du transport. Le pays vient de réceptionner cinq véhicules alimentés au gaz naturel comprimé (GNC) dans le cadre d’un accord signé entre le ministère équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures et la société égyptienne Taqa Arabia, l’une des plus grandes sociétés privées de distribution d’énergie en Égypte.
Ce partenariat conclu en 2021, en marge de la Semaine africaine de l’énergie (AEW) organisée en Afrique du Sud par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), vise la construction des stations d’approvisionnement en GNC pour les véhicules à travers la Guinée équatoriale d’ici à mars 2022.
Quel avenir pour le gaz naturel dans la mobilité ?
Alors que le pétrole constitue la base de l’économie équato-guinéenne, ce pays peuplé de 1,4 million d’habitants affiche un produit intérieur brut (PIB) de 12,5 milliards de dollars en 2021 selon Fonds monétaire international (FMI). Le pays d’Afrique centrale vise pourtant la neutralité carbone d’ici à 2050.
Ce qui a conduit le gouvernement à multiplier les contrats d’exploration de ses réserves de gaz avec les firmes Trident Energy, Kosmos Energy et Panoro Energy en vue de diversifier son mix énergétique. Ainsi, le gaz naturel devrait permettre au secteur du transport de réduire ses émissions.
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Si le gaz naturel génère moins de 30 à 50 % d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) que le charbon ou le pétrole, cette énergie quoique fossile est utilisé dans certains pays en tant qu’alternative dans le processus de transition écologique. C’est ce bilan carbone qui est brandit par certains spécialistes pour inciter à la promotion d’une nouvelle génération de véhicules à l’instar des véhicules à moteur alimentés au gaz naturel comprimé (GNC). Dès lors, l’avenir de la mobilité en Afrique comme partout ailleurs reste suspendu à la course entre les véhicules électriques, les véhicules à GNC et les véhicules à hydrogène qui roulent déjà en Afrique du Sud.
Benoit-Ivan Wansi